Valérie Hayer, tête de liste majoritaire aux élections européennes, a exprimé son désaccord quant à la présence continue des libéraux néerlandais au sein du groupe centriste Renew du Parlement européen. Ces derniers s’étaient associés avec le Parti pour la Liberté (PVV), une faction de l’extrême droite, dans un contrat gouvernemental aux Pays-Bas. Hayer souligne que leur alliance avec l’extrême droite viole les valeurs centrales du groupe Renew. Malgré sa position définitive, elle prévoit de discuter du sujet avec tous les membres du groupe Renew après les élections, le 10 juin.
L’accord gouvernemental trouvé aux Pays-Bas est le résultat de longs mois de négociations post-électorales. Le leader du PVV, Geert Wilders, a remporté les élections mais ne deviendra pas Premier ministre. L’accord réunit quatre partis : le PVV, le Mouvement agriculteur-citoyen (BBB), le Nouveau Contrat social (NSC) et le Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD), qui fait partie du groupe Renew au Parlement européen.
Cet accord de coalition est vivement critiqué en France, notamment en raison de sa politique d’asile excessive, la plus stricte jamais appliquée aux Pays-Bas. Raphaël Glucksmann, tête de liste PS-Place publique pour les élections européennes, en fait partie des détracteurs.
Selon des informations précédentes, en Suède, les libéraux, alliés d’Emmanuel Macron, ont formé un gouvernement en accord avec l’extrême droite. Cette situation se reproduit maintenant aux Pays-Bas avec le parti de Geert Wilders, une formation pro-Poutine, islamophobe et xénophobe. Ce parti va désormais prendre le contrôle grâce à un pacte de gouvernement avec les libéraux. Monsieur Glucksmann a exprimé sa désapprobation sur Public Sénat.
Glucksmann insiste sur le fait que Renew doit exclure les partis qui s’associent avec les extrémistes de droite. Si cette voie n’est pas suivie, à chaque élection en France, nous surestimons les obstacles, visant constamment à rétablir le duel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen ou Gabriel Attal et Jordan Bardella, risquant ainsi de fausser les élections à chaque fois. Ensuite, au Parlement européen, ils travaillent avec des partis qui forment des coalitions gouvernementales avec l’extrême droite. Il considère cette situation comme la plus grande hypocrisie.
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