Le live a été animé par plusieurs personnes, dont Glenn Cloarec, Romain Del Bello, Audrey Delaporte, Marie Slavicek, Antonin Lainé et Anna Villechenon. La Nouvelle-Calédonie a récemment déclaré l’état d’urgence, qui a favorisé un retour à une situation plus paisible à Nouméa, selon les autorités locales. Les violentes émeutes qui ont débuté le 13 mai dernier ont laissé cinq morts, y compris deux gendarmes, et ont également fait soixante-quatre blessés parmi les forces de l’ordre. Le haut-commissaire de la République a signalé près de deux cents arrestations suite à ces incidents.
L’état d’urgence annoncé par le gouvernement a pris effet à 20 heures, heure de Paris, c’est-à-dire à 5 heures, jeudi à Nouméa. Un renfort d’un millier de gendarmes et policiers est en cours de déploiement dans l’archipel, portant le nombre total de forces de l’ordre à 2 700, a annoncé Gabriel Attal. Ces forces supplémentaires aideront à sécuriser les ports et l’aéroport et garantiront la fourniture de produits de première nécessité à l’île, tout en favorisant le retour à un dialogue pacifique, a déclaré M. Attal.
Enfin, une tentative de dialogue par visioconférence entre Emmanuel Macron et les élus calédoniens a échoué, selon l’Élysée, car les parties concernées ne sont pas encore prêtes à dialoguer ensemble. Néanmoins, le président français cherchera à communiquer directement avec les élus, individuellement.
La première rencontre entre Gabriel Attal, le premier ministre, et Yaël Braun-Pivet, la présidente de l’Assemblée nationale, ainsi que Gérard Larcher, le président du Sénat, dans le cadre du comité de liaison sur la Nouvelle-Calédonie est planifiée pour le vendredi 17 mai. L’objectif est d’établir un consensus sur les modalités du dialogue avec toutes les parties concernées.
Cinq organisations politiques de Nouvelle-Calédonie – l’Union calédonienne-Front de libération nationale kanak et socialiste et Nationalistes, l’Union nationale pour l’indépendance, Les Loyalistes, le Rassemblement et l’Eveil océanien – ont émis un appel pour que l’ensemble des citoyens calédoniens demeurent calmes et raisonnables.
Un projet de réforme constitutionnelle contesté visant à élargir le corps électoral en Nouvelle-Calédonie a été voté à l’Assemblée nationale dans la nuit de mardi à mercredi. Les Loyalistes soutiennent ce texte, cependant les indépendantistes kanak demandent son abandon. Emmanuel Macron avait informé que si les indépendantistes et les loyalistes ne parvenaient pas à s’entendre sur une proposition globale, il convoquerait le Congrès « avant la fin juin » pour ratifier cette réforme.
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