La présidence de l’Elysée a révélé mercredi que les émeutes qui ont débuté le lundi 13 mai en Nouvelle-Calédonie ont entraîné la mort de trois personnes et blessé gravement un gendarme. En réponse à ces violences, le président Emmanuel Macron a demandé l’instauration de l’état d’urgence dans cette région, après une réunion du conseil de défense et de sécurité nationale. Macron a fermement condamné les violences et a promis une réponse ferme pour rétablir l’ordre public. Il a aussi souligné l’importance de reprendre le dialogue politique.
Parallèlement, le premier ministre Gabriel Attal a déclaré son intention d’organiser une rencontre à Paris « dans les prochaines heures » avec les parties concernées pour continuer le dialogue et trouver une « solution politique globale ». Attal a réitéré que la récupération de l’ordre et de la tranquillité étaient une priorité.
Cinq partis politiques de Nouvelle-Calédonie ont appelé au calme et à la raison dans une déclaration conjointe, comprenant l’Union calédonienne-Front de libération nationale Kanak et socialiste (UC-FLNKS), l’Union nationale pour l’indépendance (UNI), Les Loyalistes, Rassemblement et l’Eveil océanien.
En outre, le projet de réforme constitutionnelle controversé qui étend le droit de vote en Nouvelle-Calédonie a été adopté par l’Assemblée nationale dans la nuit de mardi à mercredi. Les loyalistes soutiennent cette réforme tandis que les indépendantistes kanaks demandent son retrait. Macron avait annoncé son intention de convoquer le Congrès « avant la fin de juin » pour ratifier cette réforme, à moins qu’un accord plus global soit trouvé entre indépendantistes et loyalistes avant cette date.
Visitez ce lien pour accéder à tous nos articles concernant la situation actuelle en Nouvelle-Calédonie. Pour en savoir plus :
– Le Haut-commissaire de la République avertit que la Nouvelle-Calédonie se dirige vers une guerre civile.
– Suite à l’adoption du projet de révision constitutionnelle à l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron appelle à un accord entre indépendantistes et loyalistes.
– Consultez l’éditorial du Monde sur l’échec tragique de la méthode employée en Nouvelle-Calédonie.
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