La cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, prévue sur la Seine, sera sans aucun doute un moment clé de l’événement. Gérald Darmanin, le ministre de l’intérieur, a exprimé son assurance et sa ferme détermination à maintenir ce spectacle, malgré une situation marquée par un risque accru d’attaque terroriste.
Il a fait valoir que les grands événements, lorsqu’ils sont hautement protégés, figurent parmi les lieux les plus sûrs et présentent le moins d’occasions pour des actes criminels. Ces propos ont été partagés lors d’une interview accordée au journal Le Parisien, le lundi 8 avril. M. Darmanin soutient fermement l’idée de conserver la planification de la cérémonie le long de la Seine.
Actuellement, il a déclaré qu’aucune menace terroriste spécifique n’était dirigée contre l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques. De plus, il a indiqué qu’aucun « plan B » n’est étudié pour la cérémonie inaugurale du 26 juillet. Il a également confirmé la participation de toutes les 205 délégations, y compris les équipes américaine, israélienne et iranienne. Il interprète ce consensus comme un signe que les mesures de sécurité mises en place sont rassurantes pour tous.
Concernant les mesures de sécurité, un système d’inscription en ligne pour accéder aux zones protégées autour des lieux de compétition sera mis en service le 10 mai, a-t-il précisé. Ce système concerne des dizaines de milliers de personnes, notamment les résidents, les invités, les consommateurs et les travailleurs du secteur. Il a souligné qu’en l’absence d’inscription sur cette plateforme, l’accès serait refusé. M. Darmanin a également mentionné que des contrôles de sécurité seront effectués pour les personnes inscrites, sans donner plus de détails.
Jusqu’à présent, 195 000 personnes accréditées pour les Jeux Olympiques ont fait l’objet d’un examen approfondi parmi un million prévu. Parmi elles, « 161 personnes fichées chez S » ont été écartées, y compris « 105 pour radicalisation islamique, 35 pour extrémisme de droite, 18 pour extrémisme de gauche et 3 pour ingérence étrangère », a été révélé.
En outre, tous les 285 000 agents de sécurité privés qui seront en fonction durant les JO ont subi le même examen. Une majorité de « 1 392 refus » a été enregistrée. Ces personnes ont été privées de leur « carte professionnelle car elles avaient un casier judiciaire, étaient fichées ou en situation irrégulière », a expliqué M. Darmanin.
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Alors que les Jeux Olympiques de Paris 2024 approchent, des points positifs et négatifs se dessinent. Le nageur Léon Marchand, considéré comme « le roi de la natation », est en excellente posture. En parallèle, une compétition de tir à l’arc est organisée pour préparer les athlètes français en vue de l’événement. Néanmoins, on se demande si la France a les capacités pour se démarquer au tableau des médailles.
Parmi les sportifs français notables, la joueuse de volley-ball Lucille Gicquel, issue d’une famille de champions, est prête à représenter la France. À noter aussi la présence d’Anastasiia Kirpichnikova, nageuse de l’équipe française mais d’origine russe qui se retrouve au cœur d’enjeux géopolitiques. De son côté, la gymnaste américaine Simone Biles semble penser à la retraite alors qu’elle se prépare pour les jeux de 2024.
Concernant les problèmes politiques, la participation des athlètes russes et biélorusses est toujours en question. Cela crée des tensions avec le Comité International Olympique (CIO), dans une situation que certains comparent à une nouvelle « guerre froide » du sport mondial. Le président du CIO, Thomas Bach, parle d’une agressivité croissante du gouvernement russe envers le Comité, les Jeux et lui-même.
En matière de billets, le gouvernement rencontre des problèmes pour distribuer ses billets gratuits aux personnes handicapées. Sur le plan du budget, le Comité d’organisation affirme avoir couvert plus de 90 % de ses revenus, bien que des augmentations de salaires aient eu lieu à la direction du Comité. Pour économiser, le comité sollicite l’aide d’entités partenaires.
Des enquêtes judiciaires sont également en cours, visant Tony Estanguet, le directeur des Jeux, ainsi que les « quatre mousquetaires » du comité d’organisation.
Enfin, concernant le relais de la flamme olympique, certaines municipalités se plaignent des exigences et des coûts liés à son accueil. Les Jeux paralympiques sont également à l’ordre du jour.
Pour pallier les problèmes d’accessibilité, le gouvernement accentue ses efforts. Parallèlement, le parc Georges-Valbon de La Courneuve oscille entre excitation et crainte face aux changements prévus, tandis que le Red Star Rugby de Saint-Ouen se voit privé de stade à cause des Jeux. Les associations de lutte contre la pauvreté redoutent une « purge sociale » à l’approche des Jeux et, à la porte de la Chapelle, a lieu l’inauguration enthousiaste de l’Adidas Arena.
En marge de Paris et de la Seine-Saint-Denis, des régions comme Marseille, la Martinique et la Guadeloupe attendent impatiemment l’arrivée de la flamme olympique pour susciter l’intérêt autour des Jeux. À Teahupoo, en Polynésie, l’anticipation pour les Jeux Olympiques 2024 est palpable, bien qu’il y ait des inquiétudes liées à une éventuelle surfréquentation touristique.
D’un autre côté, des défis environnementaux se posent, comme la crainte de Jeux Olympiques étouffant à cause des chaleurs estivales caniculaires et le défi de réduire de moitié l’empreinte carbone des repas pendant Paris 2024. La préparation face à une potentielle canicule cet été fait également partie des plans des organisateurs des JO.
Enfin, les problèmes sociétaux mis en lumière par les Jeux incluent la réalité contraste des cours d’EPS dans un collège de Montreuil et la situation alarmante des piscines en France, malgré la mise en avant du sport comme cause nationale.
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