Le 22 mars, le tribunal judiciaire de Paris a instruit en référé La France insoumise pour ne plus utiliser les images d’une campagne qui inclut l’analyste télévisé de France Télévisions, supposé avoir des points de vue divergents de ceux du parti. En outre, le parti politique a été jugé coupable et s’est vu contraint de payer à la reporter une indemnisation de 500 euros pour atteinte à son droit à l’image, car sa photo a été exploitée. Les Restos du Coeur recevront le montant de cette amende, selon l’entourage de Mme Saint-Cricq.
Delphine Ernotte Cunci, dirigeante du consortium de télévision publique, avait déclaré fin février que les agressions envers les journalistes exerçant librement leur profession étaient intolérables et avait porté l’affaire devant les tribunaux. La Société des Journalistes (SDJ) de France Télévisions avait également dénoncé une attaque personnelle et une exploitation inacceptable de son image lors de la campagne sur les réseaux sociaux précédant les élections européennes du 9 juin.
Manuel Bompard, coordinateur national de LFI, a déclaré à l’AFP qu’il n’y avait aucune critique ou attaque personnelle dans cette campagne, qui mettait également en lumière d’autres personnalités telles que Pascal Praud, présentateur vedette de CNews. Selon le leader de la gauche radicale, l’objectif était seulement de faire enregistrer les français sur les listes électorales.
Dans une campagne d’affichage de rue par LFI, « les riches », « les racistes » et « les golfeurs » ont aussi été ciblés, mais sans photo.
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