Jean-Noël Guérini, l’ancien pilier du Parti socialiste au sein des Bouches-du-Rhône, a remis sa démission en tant que sénateur, suite à une sentence définitive le concernant un cas de contrats falsifiés. L’annonce a été faite le jeudi 21 mars par la Chambre supérieure. Au début de la session publique, le président de séance, Dominique Théophile, a indiqué que M. Guérini avait présenté sa démission à Gérard Larcher, le président du Sénat, à partir du mercredi 20 mars.
La Cour de cassation avait ratifié définitivement la condamnation de M. Guérini à une peine de prison et à l’inéligibilité le 13 mars, dans le contexte d’une affaire de contrats truqués, mettant fin à une longue lutte judiciaire qui remonte à 2009.
Jean-Noël Guérini, âgé de 73 ans, qui avait dirigé le conseil général (l’ancienne appellation du conseil départemental) des Bouches-du-Rhône de 1998 à 2015, avait été condamné à trois ans d’emprisonnement, dont dix-huit mois avec sursis, une amende de 30 000 euros et une inéligibilité de cinq ans lors de son procès d’appel en 2022.
Il lui était reproché d’avoir acquis un terrain sous le faux prétexte de protéger une espèce végétale rare puis de l’avoir revendu à une communauté d’agglomération pour favoriser son frère Alexandre Guérini, aussi appelé « Monsieur Frère », qui avait besoin de ce terrain pour agrandir un décharge.
En 2021, sauf que le Conseil constitutionnel, saisi par le ministre de la Justice, avait refusé la demande de révocation de son mandat de sénateur, son quatrième depuis 1998, faute de condamnation définitive.
Jean-Noël Guérini avait été en mesure de continuer son travail au Sénat grâce à cela. Il avait pris la parole lors d’une séance publique pour le groupe RDSE, composé de radicaux et de radicaux de gauche, au début du mois de mars. Il a cédé sa place au Sénat à Mireille Jouve, qui était la deuxième sur sa liste de divers gauche lors des élections sénatoriales de 2020. ContribuerRéutiliser ce contenu.
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