Catégories: Politique
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19 mars 2024 7 h 15 min

Fonction publique réclame augmentation salariale

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Les huit organisations syndicales de travailleurs gouvernementaux – CGT, FO, CFDT, CFE-CGC, FA-FP, FSU, Solidaires et UNSA – demandent une hausse immédiate des salaires et ont donc appelé à une grève le mardi 19 mars, touchant les trois secteurs de la fonction publique. Les organisateurs prévoient une grande participation, avec une centaine de manifestations prévues à travers la France. Bien qu’aucun chiffre spécifique n’ait été annoncé, il semble que l’éducation nationale sera la plus touchée, comme en témoigne la mobilisation du personnel le 1er février (selon les syndicats, 47% des enseignants de collèges et lycées étaient en grève).

À Paris, la plupart des dirigeants d’organisations syndicales participeront à la manifestation. Un an après les manifestations contre les réformes des retraites de 2023, on voit à nouveau ensemble Marylise Léon (CFDT), Sophie Binet (CGT), Frédéric Souillot (FO), François Hommeril (CFE-CGC), Laurent Escure (UNSA), Benoît Teste (FSU) et Murielle Guilbert (Solidaires). Cette rencontre pourrait raviver quelques souvenirs. Cela a été décrit comme « une année blanche ».

Cette fois, le collectif syndical ne se concentre que sur le secteur public, se réunissant pour demander des augmentations de salaires pour environ 5,7 millions de travailleurs. Les syndicats critiquent principalement le manque de mesures en 2024, après les deux augmentations de la valeur de l’indice de point en 2022 (+3,5%) et 2023 (+1,5%).

Le ministère de la transformation et de la fonction publiques se justifie en soulignant l’accord de 5 points d’indice supplémentaires à tous les employés à partir du 1er janvier. Une décision annoncée en juin 2023, qui ne concerne donc pas 2024, d’après les syndicats. Luc Farré, chef de l’UNSA-fonction publique, critique cette utilisation de l’attribution pour prétendre que les salaires augmenteront en 2024 comme un acte malhonnête.

Benoît Teste, secrétaire général de la FSU, affirme que les augmentations de 2022 et 2023 ont été entièrement absorbées, voire plus, par l’inflation, qui était d’environ 10% sur deux ans. « Et même si l’inflation ralentit, elle est toujours autour de 3% », ajoute-t-il, ce qui nécessite une « compensation rapide ». Selon Céline Verzeletti, coprésidente de l’Union fédérale des syndicats de l’Etat-CGT, « une année sans augmentation en 2024 accentuera encore la disparité entre les salaires du secteur privé et du secteur public ».

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