Ses avocats attendent la décision définitive de la juge d’instruction.
Le parquet de Paris requiert un non-lieu pour Gérald Darmanin, accusé de viol par Sophie Patterson-Spatz. Ses avocats attendent la décision définitive de la juge d’instruction.
Gérald Darmanin : un non-lieu pour viol requis par le parquet de Paris
Le parquet de Paris a requis un non-lieu par réquisitoire définitif, jeudi 13 janvier, dans l’affaire dans laquelle le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, est accusé de viol par Sophie Patterson-Spatz depuis 2017, pour des faits qui remonteraient à 2009.
« Nous prenons acte de ce réquisitoire de non-lieu et attendons la décision définitive du magistrat instructeur » ont indiqué les avocats de Gérald Darmanin, Maîtres Pierre-Olivier Sur et Mathias Chichportich à nos confrères de franceinfo.
Pour l’avocat de la plaignante, Yann Le Bras, sa cliente montre une « légitime et amère déception ».
Il appartient maintenant à la juge d’instruction d’ordonner un non-lieu ou de renvoyer tout de même Gérald Darmanin devant les tribunaux.
L’histoire remonte à 2009
En 2017, une première plainte a été déposée par Sophie Patterson-Spatz. Elle incrimine Gérald Darmanin pour viol, harcèlement sexuel et abus de confiance. La plaignante avait souhaité en 2009 l’aide de l’élu, alors chargé de la direction des affaires juridiques de l’UMP (ancêtre de LR), pour obtenir la révision d’une décision de justice rendue en 2004 pour chantage et appels malveillants à un ancien compagnon. L’ancien député du Nord aurait promis un « service » en échange d’une relation intime. Elle aurait accepté, avec le sentiment de l’obligation de « passer à la casserole », à en croire ses propos tenus face aux enquêteurs.
M. Darmanin, quant à lui, a confirmé en 2018 avoir une relation sexuelle avec la plaignante, mais sans aucune considération. Cette affaire représente une véritable épine dans les pieds du ministre de l’Intérieur qui a porté plainte pour « dénonciation calomnieuse ».
Laisser un commentaire