Le porte-parole du gouvernement a tenté de rassurer les Français le 18 novembre que c'est la majorité présidentielle qui aura le dernier mot.
Le 17 novembre, le Sénat a procédé à la suppression de l’indemnité inflation. Ainsi, le projet de loi de finances rectificatives modifié a été adopté à la Haute Assemblée par 145 voix pour, 30 voix contre et 168 abstentions.
Des mesures mieux ciblées remplacent l’indemnité inflation
Pour rappel, l’indemnité inflation a été annoncée par le premier ministre en octobre. Cette mesure a été proposée face à la hausse des prix des carburants. L’opposition de droite a estimé que l’indemnité inflation n’est qu’une mesure électoraliste cumulant des inconvénients. Selon eux, le coût est très élevé pour l’État. En remplacement, l’opposition a voté pour un dispositif jugé mieux ciblé. Ils optent pour la prime d’activité, des allocations et des dotations exceptionnelles s’élevant à 1.5 milliard d’euros.
La majorité présidentielle n’a pas encore dit son dernier mot
Le porte-parole du gouvernement a tenté de rassurer les Français le 18 novembre que c’est la majorité présidentielle qui aura le dernier mot. En effet, il a déclaré que l’Assemblée nationale, tenue par la majorité présidentielle pourrait rétablir l’indemnité.
Si cette dernière valide la proposition du gouvernement, l’indemnité inflation qui s’élève à 100 euros sera versée à 38 millions de Français. Ainsi, les salariés, retraités, indépendants, étudiants boursiers, chômeurs, allocataires des minima sociaux, percevant moins de 2 000 euros par mois » bénéficieront de l’indemnité. En même temps, Gabriel Attal a dénoncé la manière dont l’opposition a retoqué le projet de loi.
Laisser un commentaire