Sept ans après sa phrase sur la « fournée », le tribunal correctionnel de Paris a relaxé Jean-Marie Le Pen de son inculpation d'incitation à la haine raciale.
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L’ancien président du Front National Le Pen comparaissait pour provocation à la haine raciale suite à sa déclaration de 2014 « on fera une fournée la prochaine fois ! ».
Les propos de Jean-Marie Le Pen avaient pour cible la communauté juive
Sept ans après sa phrase sur la « fournée », le tribunal correctionnel de Paris a relaxé Jean-Marie Le Pen de son inculpation d’incitation à la haine raciale.
Pour la justice, le terme « fournée » employé par l’ex-président du Front National offrait une « image, quand bien même symbolique, des fours crématoires (…) pour faire disparaître les restes des juifs assassinés par les nazis dans les camps d’extermination ».
Jean-Marie Le Pen : aucun élément constitutif du délit de provocation à la haine n’a été retenu
Toutefois, le tribunal a fait remarquer que ces allégations consistaient en « une jubilation devant l’occasion de faire un ‘bon mot’, à destination d’un auditoire qui lui est acquis ». Ainsi, le tribunal ne décèle aucun appel à la discrimination et à la violence.
« Une faute politique »
Les mots de Jean-Marie Le Pen enregistré en 2014 avaient en effet déclenché une pléiade de condamnation et semer la discorde au sein de son propre parti. Sa fille Marine Le Pen, alors président du FN, avait qualifié les dires de son père d’une « faute politique ».
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