Depuis le palais royal, le roi du Maroc Mohammed VI a donné, le vendredi 8 octobre, le coup d’envoi d’une nouvelle législature, placée sous le signe de « la souveraineté, le volontarisme et le réalisme ». Les détails.
Le jeudi 7 octobre, le roi Mohammed VI reçoit le nouveau chef du gouvernement Aziz Akhannouch, accompagné de son équipe gouvernementale nommée « sur proposition du chef du gouvernement », conformément à l’article 47 de la constitution, consacré à la formation du gouvernement.
Le nouveau gouvernement marocain est donc composé de 24 ministres dont 7 femmes. En plus des nouvelles figures qui le composent, le nouveau cabinet fait peau neuve avec de nouveaux départements ministériels indiquant la marche à suivre : Protection Sociale, Préscolaire, Investissement, Convergence et Évaluation des politiques publiques, Inclusion économique, Petite entreprise, Emploi et Compétences, etc. Il s’agit de nouveaux portefeuilles qui n’existaient pas dans les précédents gouvernements.
L’équipe gouvernementale abrite par ailleurs 3 membres de la Commission Spéciale sur le modèle de développement (CSMD), avec son Président Chakib Benmoussa, nouvellement nommé ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports. Le Président de la CSMD pourra désormais suivre de l’intérieur l’implémentation de ce modèle constituant un axe majeur de la feuille de route de Mohammed VI.
En effet, lors de son discours inaugural de la nouvelle session parlementaire, le souverain chérifien a appelé le gouvernement à faire du Nouveau modèle de développement (NMD) « un cadre général propice à l’action et apte à instaurer de nouvelles règles ». Il a également chargé l’Exécutif de « définir les priorités et les projets à mettre en chantier au cours de son mandat et mobiliser les ressources nécessaires pour assurer leur financement ».
Parmi les objectifs de développement ciblés que le NMD ambitionne de réaliser d’ici 2035 : Doublement du PIB par habitant, augmentation du nombre de médecins par habitants pour atteindre les normes de l’OMS, réduction à 20% de la part de l’emploi informel et élargissement du taux de participation des femmes à 45%. Des objectifs dont la mise en œuvre pourrait favoriser la transition vers un nouveau palier de croissance annuelle du PIB pouvant s’établir à 6% en moyenne à partir de 2025 et à 7% à partir de 2030.
Aujourd’hui, les chiffres sont déjà là pour confirmer cet élan. Les moteurs de l’économie marocaine sont en ordre de marche, puisque le pays table sur un taux de croissance supérieur à 5,5% en 2021, ce qui constitue « une performance inégalée depuis des années et compte parmi les plus élevées à l’échelle régionale et continentale », a dit le roi.
Ce n’est pas le fruit du hasard mais plutôt d’une gestion réussie de la crise sanitaire. En effet, le Maroc, pays de 36 millions d’habitants, fait partie désormais du club restreint des pays à avoir su transformer la crise en une opportunité, de l’aveu de nombreux analystes et observateurs, ce qui explique les 17% de taux de croissance du secteur primaire au moment où de nombreux pays à travers le monde ont souffert de ruptures constantes de leurs chaînes d’approvisionnement agroalimentaires.
Pour le souverain, ces indicateurs « portent à l’optimisme et à l’espoir, renforçant la confiance des citoyens et des ménages et stimulant l’esprit d’initiative chez les opérateurs économiques et les investisseurs ». Le roi du Maroc a par ailleurs réitéré que « l’État poursuivra cet effort national », notamment à travers l’investissement public, l’appui apporté aux entreprises et l’adoption de mesures incitatives en leur faveur. C’est donc un tournant majeur que connait la vie politique, économique et sociale au royaume chérifien.
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