Dimanche, le chef de file de la France insoumise, candidat à la présidentielle, a prédit « un événement gravissime » juste avant le scrutin suprême, suscitant l’indignation de proches de victimes et de nombreuses réactions politiques.
La campagne électorale pour siéger en 2022 sur le fauteuil présidentiel de l’Élysée, Jean-Luc Mélanchon l’a exprimé dimanche. Mais sa lecture a provoqué une grande controverse. « Vous verrez que dans la dernière semaine de la campagne présidentielle, nous aurons un incident grave ou un meurtre« , pour « pointer du doigt les musulmans« , « tout cela est écrit à l’avance« , a ainsi déclaré le chef des Asoomis (LFI).
Présidentielle 2022 Jean-Luc Mélanchon : la polémique
Interrogé dans le cadre des questions politiques de l’émission (France Inter / Le Monde / France Info), le candidat à la présidentielle a tout d’abord souhaité qu’Emmanuel Macron « se représente« , car « on aura des choses à dire » sur son « bilan ». « Sinon, on va sortir un autre petit Macron du chapeau, (…) on ne sait pas qui il est, pouf, il est élu président ». C’est le système qui l’invente. La dernière fois, Macron est arrivé au dernier moment. Là-bas, peut-être qu’ils en trouveront un autre », a-t-il poursuivi.
« Dans tous les pays du monde, on a inventé un type comme ça, qui est sorti de nulle part, et qui a été amené par un système oligarchique ». Il s’avère nécessaire de fermer la vidéo flottante pour reprendre la lecture ici. Ce genre de discours est assez standard, ce qui suit l’est beaucoup moins. « Vous verrez qu’au cours de la dernière semaine de la campagne présidentielle, nous aurons un incident majeur ou un meurtre. »
Les complotistes anticomplotistes sont de sortie. Ils nient que les assassins font leur coup au moment qui fait parler d’eux. Propos ineptes. À moins que ce soit pour les couvrir.
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) June 6, 2021
C’était Merah en 2012 (djihadiste auteur des tueries de Toulouse et Montauban, notamment dans une école juive), c’était l’Attentat de la semaine Enfin sur les Champs-Élysées (en 2017, un djihadiste a assassiné le policier de Xavier Jugelé), avant qu’on ait PAPY Voise [Paul Voise, retraité agressé à son domicile à Orléans en avril 2002], dont personne n’a jamais eu j’entends parler après « , lance alors Jean-Luc MéLenchon. » On aura le petit personnage sorti du chapeau, on aura l’événement grave qu’on va encore une fois faire le doigt contre les musulmans et inventer une guerre civile, là, c’est tout un bateau « , conclut le député de lfi.
. » La conspiration de l’anti-conspirateur est sortie. Ils nient que les tueurs agissent au moment où ils font la une des journaux. Pas de commentaires éhontés. A moins que ce ne soit pour les couvrir », a répondu Jean-Luc MéLenchon, sur le même réseau social, citant comme source d’inspiration un article du Figaro sur les « Attentats et faits divers qui ont bouleversé les campagnes présidentielles ».
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