Décision rarissime tombée. La CNIL sanctionne le ministère occupé par Gérald Darmanin pour l’usage de drones équipés de caméras, qu'aucun texte n'autorise et violant les droits des personnes.
Une récente sanction de la CNIL pour utilisation illégale de drones par l’état dans la surveillance globale a tentée d’être cachée au grand public.
Un dernier rappel à l’ordre de la CNIL, étouffé par Gérard Darmanin, qui ne souhaitait pas que cette sanction soit divulguée au grand public, au motif qu’elle aurait pu compromettre l’aboutissement du vote de la loi sécurité globale.
Darmanin, utilisation illégale des drones
En effet, la CNIL a reçu un courrier du ministre lui-même, demandant de ne pas communiquer sur cette sanction afin de laisser une meilleure chance à la loi sécurité globale d’être votée. Le contexte des restrictions sanitaires liées à la pandémie, l’état d’urgence sanitaire et l’orientation volontaire des sujets de préoccupations ou de craintes sur lesquels doivent se concentrer les français et les médias, est une aubaine pour le gouvernement Macron, qui a les mains libres pour pondre des réformes et des lois liberticides et autoritaires.
Loi sécurité globale et drones
La question de l’utilisation des drones intéresse la CNIL depuis 2019. Censés être réservés à des utilisations judiciaires, leur emploi a été élargi à la police voire à la surveillance de l’espace public, sans que les citoyens en soient informés. Les droits ne sont pas respectés quand la population n’a pas été avertie et quand il n’y a pas eu de consentement. La dystopie décrite par Georges ORWELL, en 1949, dans son livre 1984, décrit une société de surveillance globale où un régime autoritaire vise à réduire les libertés.
La loi sécurité globale entérine l’utilisation généralisée de drones pour surveiller l’espace public et privé. Il faut alors être conscients que la dystopie de G. Orwell, n’en n’est plus une, et la figure métaphorique de BIG BROTHER, serait alors la nouvelle réalité.
La confiance placée auprès des parlementaires n’a pas suffit à faire reculer ces avancées autoritaires et liberticides?
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