Marine Le Pen a dénoncé une « manœuvre politicienne » dans l’annonce par le président Emmanuel Macron d’un référendum.
Le potentiel référendum sur le climat fait les choux gras de l’opposition depuis l’annonce d’Emmanuel Macron, lundi 14 décembre.
« À l’heure où la crise sanitaire et économique touche des millions de nos compatriotes, les Français attendaient autre chose qu’une énième manœuvre politicienne. Quel mépris pour les Français, quel mépris pour l’écologie », a tweeté Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement national, un parti habituellement très favorable aux référendums.
Cette réécriture n’intégrera pas le préambule de la Constitution
La chose n’est pas complètement inattendue, quand le Président avait dit, dès juillet, y être favorable. Elle n’est pas non plus gagnée, surtout pas au Sénat, dont la majorité pourrait s’y opposer.
Le calendrier parlementaire, en outre, pourrait lui aussi jouer en sa défaveur. Hors de question, enfin, que cette réécriture intègre le préambule de la Constitution, a prévenu le chef de l’État, rejetant là cette part de la demande qui visait à placer la préservation de l’environnement au premier rang des valeurs fondamentales de la République.
Une idée « grotesque » pour l’opposition
Aux yeux de Julien Aubert, cette modification de la Constitution est une mauvaise idée. Elle est même « grotesque ». « Ça ouvre la voie à un contentieux terrible. Moi je pourrai attaquer la fermeture des centrales nucléaires comme inconstitutionnelle, puisque les centrales décarbonent l’économie ! »
Le premier secrétaire du PS dénonce un référendum sans enjeu. « Si on vous demande si vous préférez une planète préservée ou une planète détruite par le réchauffement climatique, vous répondrez que vous êtes plutôt pour une planète préservée. Mais si derrière on ne fait rien et que le président Macron continue à détricoter ce qu’à crée la convention climat ça ne sert à rien. » – a dit Olivier Faure.
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