La rencontre est prévue dans l’après-midi à Meseberg, au nord de Berlin, à la veille du début de la présidence allemande de l’Union.
En difficulté pour le résultat négatif des élections municipales, marquées par la vague verte et l’abstention, le président Emmanuel Macron rencontre en Allemagne la chancelière allemande Angela Merkel, pour la première fois depuis le début de la crise du Coronavirus.
Coronavirus, Macron vole de Merkel pour la relance
Nous sommes à la veille du début de la présidence allemande de l’UE. La rencontre est prévue cet après-midi 29 juin à Meseberg, au nord de Berlin. L’agenda européen, avec le plan de reprise en tête, dominera l’entretien qui sera suivi d’un dîner d’affaires.
La France et l’Allemagne soutiennent le Recovery fund de 750 milliards proposé par la Commission Européenne. Parmi les thèmes de la rencontre (qui suit celle de mardi entre Macron et le Premier ministre néerlandais Mark Rutte), les défis climatiques et les grands dossiers internationaux, comme les migrations et la situation en Libye, comme les rapports avec les USA, la Chine et la Turquie.
« Les premiers réflexes, y compris le nôtre, ont été plutôt nationaux et pas toujours européens », a admis Angela Merkel, qui veut à présent éviter « le risque qu’un fossé profond continue de se creuser en Europe ». Il parie maintenant sur « solidarité et entraide » parmi les 27 membres de l’Union. Un tournant à 180 degrés de la part du leader allemand, remis en cause par son intransigeance envers une Grèce proche de la faillite en 2011, comme le rappelle le quotidien français.
La Chancelière, critiquée jusqu’à présent pour son attachement à l’orthodoxie budgétaire et son extrême prudence sur la scène européenne, pourrait ainsi « utiliser cette présidence pour modeler un patrimoine », selon un diplomate européen, en se référant au « chant du cygne » de la Chancelière. Au pouvoir depuis 15 ans, il a en effet prévu de quitter le greffe à la fin de 2021.
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