À partir du 15 juin 2020 les élèves de maternelle et du primaire retourneront à l'école et les Français pourront s'installer en Europe.
Lors de la retransmission télévisée en direct du 14 juin 2020, le président Emmanuel Macron a annoncé dans des tons triomphalistes : à partir du 15 juin 2020, il rouvrira toute la France métropolitaine, il deviendra aussi une zone verte l’Ile de France avec Paris qui jusqu’à présent avait été exclue, alors qu’il est encore insigne orange pour Mayotte et la Guyane, où circule activement le Coronavirus.
Macron : « Première victoire contre le Coronavirus »
Étape 3 dans Français sauce est dit dans ce qui était le quatrième discours de Macron à la nation depuis l’urgence Coronavirus a commencé. Le Français pourra se rendre en Europe à partir du 15 juin 2020, bien que les voyages non européens devront attendre le 1er juillet. La décision de rouvrir est une bouffée d’air frais pour les cafés et les restaurants de la capitale, où jusqu’à présent le redémarrage avait été limité aux espaces extérieurs. En fait, les chiffres sont assez rassurants: 9 décès au cours des dernières 24 heures, le nombre le plus bas depuis la mi-mars, lorsque les budgets quotidiens ont commencé. Le nombre officiel de morts s’élève à 29 407, avec 157 220 cas confirmés.
L’un des points forts est la réouverture des écoles : « Les jardins d’enfants, les écoles élémentaires et les collèges se prépareront à accueillir tous les élèves de manière obligatoire et à partir du 22 juin selon les règles normales de fréquentation ».
Le président a promis un « modèle économique durable plus fort » et « un investissement massif dans l’éducation, la formation et le travail pour les jeunes ». Il n’y aura pas de nouvelles taxes, a-t-il assuré, s’engageant à ouvrir une nouvelle phase de coopération avec les acteurs du territoire, avec « plus de liberté et de responsabilité », après qu’ils aient « fait preuve d’ingéniosité » pendant la crise Covide-19.
Le chef de l’Elysée s’est dit « heureux de cette première victoire contre le virus », assurant qu’il voulait tirer « toutes les leçons » de la crise « juste franchie »: « Nos forces, nous les renforcerons, nos faiblesses, nous les corrigerons rapidement et durement », a-t-il promis. « Avec l’épidémie, l’économie mondiale a presque cessé. Notre première priorité est d’abord et avant tout de reconstruire une économie forte, écologique, souveraine et unie », a poursuivi M. Macron, défendant la perspective d’un « véritable pacte productif » et soulignant que « près de 500 milliards d’euros » ont été mobilisés pour soutenir l’économie Français. Face à cette crise, a-t-il ajouté, l’Europe est « à la hauteur » malgré « un début difficile ».
Macron a souligné « l’accord franco-allemand sur la dette commune et le plan d’investissement pour restaurer l’économie du continent », le qualifiant de « tournant historique fait pour la première fois avec la chancelière allemande » Angela Merkel.
Les propos de Macron sur les manifestations
Quant aux manifestations contre les violences policières et les polémiques sur les monuments liés au passé colonial et à la traite négrière, Macron a assuré que la France serait « inflexible face au racisme, à l’antisémitisme et à la discrimination » mais qu' »aucune statue ne sera démolie ou qu’aucun nom ou trace de notre histoire ne sera effacé ».
Et en regardant la police dans le collimateur de la colère populaire, le chef de l’Elysée a rétorqué qu' »ils méritent la gratitude du pays »: « Sans ordre, il n’y a ni sécurité ni liberté et cet ordre est la police et les gendarmes sur notre territoire pour le garantir ». La prochaine nomination pour un nouveau discours aura pour résultat « en juillet », a conclu Macron, l’occasion de mieux définir « la nouvelle voie » et de « lancer les premières actions ».
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