Le plan automobile de Macron sera basé principalement sur des incitations à la casse.
Emmanuel Macron est sur le point de lancer un important plan de soutien pour le secteur automobile, basé principalement sur des incitations à la casse d’un montant d’un milliard d’euros. L’annonce sera faite le 26 mai par le président Emmanuel Macron pour résoudre » la crise industrielle, la question de l’emploi et la transformation du secteur vers des véhicules propres ».
Le plan automobile de Emmanuel Macron
Macron devrait présenter un plan qui inclura la restauration d’une prime de 2.000 euros pour l’achat de modèles hybrides, une augmentation de celle en faveur des voitures électriques (de 6.000 à 8.000 euros) et une incitation à la casse pour les vieux diesels. Mais l’organisation Conseil National des Professions de l’Automobile (CNPA), dont le président Francis Bartholomé a réitéré que l’inclusion de modèles électriques et électrifiés dans le plan serait comme » donner une épée à l’eau « .
La crise sanitaire a porté un coup d’arrêt massif et brutal à la filière automobile française. C’est une part de notre économie, ce sont des milliers d’emplois. Notre soutien va être massivement amplifié.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) May 26, 2020
Pour la CNPA, des mesures doivent être prises immédiatement et efficacement, avec un seul type d’ » incitation » – égal à 2.000 euros – qui ne fournit pas de conditions et qui permet d’acheter des voitures neuves ou d’occasion, essence ou diesel, à condition Euro 6. Compte tenu des dommages causés par les dommages au Trésor causés par deux mois d’arrêts de véhicules dans les dépôts de concessionnaires (dont 95% ont des moteurs essence et diesel) s’élevant à environ 10 milliards d’euros, la CNPA affirme la nécessité d’une « reprise massive et globale en effaçant les parvis et les stocks » qui, entre les voitures neuves et les voitures d’occasion, valent entre 800 000 et 1 million d’unités.
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La CNPA a également demandé des mesures supplémentaires pour soutenir la demande, comme la réduction de la fiscalité sur les services d’examen périodique et les réparations; réduire les taxes sur les pièces remises à neuf; l’introduction d’une » prime de réparation » de 100 euros de plus de 5 ans et la mise en place d’un » bonus touristique » pour la location à court terme.
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