Après l'échec électorale de l'UMP au législatives 2012, le parti se voit contraint de faire des économies à cause d'une baisse de 10 millions d'euros par an de dotations.
Après l’échec électorale de l’UMP au législatives 2012, le parti se voit contraint de faire des économies à cause d’une baisse de 10 millions d’euros par an de dotations.
« Notre dotation va passer de 30,5 millions d’euros (en 2012) à 20,5 millions d’euros (en y intégrant la pénalité pour non-respect de la parité aux législatives). On va perdre en réalité un peu moins de 10 millions d’euros » a déclaré Dominique Dord, trésorier de l’UMP et également candidat à la présidence du parti.
Cette dotation d’Etat est calculée en fonction du nombre de voix au premier tour d’élections législatives ainsi que du nombre de députés à l’Assemblée.
Mr Dord souligne que « quelque 18 millions d’euros provenant pour moitié de la cotisation des militants (le nombre a été arrêté fin juin 2012 à 268.000) et des dons » qui viennent s’ajouter à cette dotation publique.
« Notre objectif va donc être d’économiser les 10 millions d’euros de dotation publique manquants et j’ai remis à Jean-François Copé une note de propositions pour le faire de manière relativement indolore » a-t-il poursuivi.
« On va passer de 130 (équivalents plein temps) à un peu moins d’une centaine. Mais cela se fera en douceur puisqu’on avait anticipé ce risque en ayant recours à pas mal de contrats à durée déterminée qui vont s’interrompre fin juin ou fin juillet, ainsi qu’à des intérimaires et des stagiaires » a-t-il judicieusement précisé.
D’autre part, des économies seront aussi réalisées sur les frais de fonctionnement du parti, notamment en réduisant les coûts des manifestations, des congrès ou encore des conseils nationaux qui ne devraient plus avoir lieu dans de grands hôtels mais simplement au siège de l’UMP.
Le parti n’organisera pas non plus d’université d’été cette année « les dernières à Marseille ayant coûté entre 3 et 4 millions d’euros » selon le trésorier.
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