Les défaites de nombreux proches de l'ancien chef de l'Etat sont cinglantes. Elles posent la question de la droitisation de l'UMP.
Les défaites de nombreux proches de l’ancien chef de l’Etat sont cinglantes. Elles posent la question de la droitisation de l’UMP.
Nadine Morano n’aura réalisé que 45% dans sa circonscription, alors que Nicolas Sarkozy y avait fait 52% au deuxième tour de la Présidentielle. En question, la droitisation de sa campagne avec son appel lancé aux électeurs du Front National, une interview dans Minute le journal d’extrême droite et un canular téléphonique dans lequel elle disait du bien de Marine Le Pen.
Parmi les autres battus de la Sarkozy, le très droitier ancien ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, battu par un dissident dans une circonscription largement de droite, Frédéric Lefevre, Manuel Aeschlimann dans les Hauts-de-Seine.
A l’inverse, des figures modérées de l’UMP, que le Front National avait appelé à faire battre lors de ce deuxième tour, ont emporté leurs duels : Xavier Bertrand, Nathalie Kosciusko-Morizet, Henri Guaino.
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