On en sait un peu plus sur ce qui s’est passé aux Maldives et pourquoi Miss Ile de France a décidé de partir de la compétition.
La jeune femme est arrivée hier à Paris et elle a fait quelques déclarations.
Elle a voyagé en classe éco alors que Sylvie Tellier, directrice de la société Miss France, était elle en première classe.
Selon Pauline Darles, le rythme imposé aux candidates, alors qu’elles sont censées se reposer, ne convenait pas.
On venait de terminer une énième séance photo sous la pluie.
Cela avait duré près de cinquante minutes.
J’en avais marre, j’étais fatiguée.
Et l’on devait déjà enchaîner avec un tournage, destiné cette fois-ci au Web.
C’en était trop.
Je leur ai dit que j’en avais assez des journées qui n’en finissaient pas, lever à 5 h 30 du matin, coucher à 0 h 30.
Ras-le-bol de l’encadrement qui épie le moindre de nos gestes, qui scrute nos assiettes pour savoir ce qu’on mange.
Ras-le-bol des chaperons qui vérifient la nuit si l’on se cache pour fumer.
Ras-le-bol des messes basses sur les noms des douze finalistes.
Marre de se faire engueuler comme des gamines de 4 ans.
Même plainte deux jours auparavant.
La jeune femme s’est vue rétorquée qu’elle devait réfléchir pour savoir si elle continuait l’aventure mais Sylvie Tellier, après une énième plainte, se serait énervée.
Je commence à en avoir marre de toi, tu es une emmerdeuse.
Je crois qu’il serait mieux pour tout le monde que tu partesCet épisode nous montrerait bien que les candidates et Miss France n’ont pas droit à la parole.
On leur demande d’être de jolies poupées, avec la tête plus ou moins bien pleine, mais elles ne doivent absolument pas faire preuve d’initiative, ni se rebeller.
Au prix de la première place.
Source : leparisien
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