Un musicien originaire de Carcassonne avait attaqué Mylène Farmer pour « contrefaçon » et « concurrence déloyale » en raison du nom donné à sa dernière tournée «Timeless», nom qu’il avait lui-même déposé deux ans plus tôt à l’Institut national de la propriété intellectuelle (INPI), rapportait en juin le quotidien « La Dépêche ». Mais la justice vient de blanchir la chanteuse.
Serge André, musicien, avait créé en 2011, un spectacle symphonique intitulé « Timeless », un nom qu’il a déposé à l’Institut national de la propriété intellectuelle (INPI). En 2013, quand Mylène Farmer lance sa nouvelle tournée « Timeless 2013 », Serge André décide donc de saisir la justice.
Malgré ses arguments, Serge André a été débouté de sa demande la semaine dernière par le tribunal de grande instance de Marseille et même condamné à verser 14.000 euros de dommages et intérêts répartis entre le producteur de la chanteuse et la maison de disques qui organise sa tournée. Une décision qu’il juge « incompréhensible ». »Normalement, en matière de propriété intellectuelle, c’est l’antériorité qui fait foi », regrette Serge André. Le musicien peut toutefois trouver un terrain d’entente avec le producteur et la maison de disques, ce qui lui éviterait de s’acquitter d’une telle somme : ce qui semblerait plus probable. « Contrairement à eux, les 14.000 euros, je ne les ai pas. Je ne peux pas lutter. C’est vraiment le pot de terre contre le pot de fer », exprime Serge André.
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