La confirmation du rejet des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy par le Conseil constitutionnel aurait fortement « choqué » l’ancien président Sarkozy.
Le Conseil constitutionnel a rejeté jeudi les comptes de la campagne de Nicolas Sarkozy de l’élection présidentielle de 2012 en confirmant la décision de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) qui les avaient invalidés en décembre dernier.
En réaction, l’ancien président a décidé de ne plus siéger au Conseil constitutionnel comme il est de tradition pour les anciens présidents. Il est en effet impossible juridiquement de quitter le Conseil constitutionnel, l’ancien ne s’y rendra tout simplement plus et il a également refusé de recevoir son traitement.
« Il recevait déjà un demi-traitement depuis qu’il avait repris ses activités d’avocat« , a indiqué son entourage, soit « environ 5.000 euros« . « Cela rappelle que c’est un homme droit, intègre, honnête, un homme courageux« , a tenu à faire savoir l’ancien ministre Brice Hortefeux.
Selon certains pontes de l’UMP, cette affaire « lui donne une porte d’entrée pour revenir dans le jeu politique plus tôt que prévu« , qui assurent que « les attaques nourrissent son énergie« .
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