Quatre jours avant son dernier match des éliminatoires à la Coupe du monde 2014, l’équipe de France affronte l’Australie en amical, vendredi au Parc des Princes. Ultime répétition avant la Finlande, cette rencontre peut-elle faire peur aux Bleus ? Sur le papier, les joueurs australiens ne semblent pas disposer de beaucoup d’arguments.
Que vaut une équipe qui a subi début septembre une déroute face au Brésil (6-0) ? A priori pas grand-chose. Seulement 53e au classement Fifa, l’Australie ne fait pas partie des meilleures nations du monde, seulement des formations phares du continent asiatique.
Intégrée dans la zone Asie après avoir longtemps disputé les qualifications au sein de la zone Océanie, l’Australie a obtenu son billet pour la Coupe du monde 2014 au Brésil. L’année prochaine, les Socceroos disputeront le quatrième Mondial de leur histoire, le troisième consécutif. Jusque-là, ils n’ont pas fait mieux qu’un huitième de finale en 2006 perdu contre l’Italie.
Le mauvais souvenir japonais
Dans son groupe, l’Australie peut compter sur quelques vieux briscards, comme Mark Schwarzer, Lucas Neill, Mark Bresciano et Tim Cahill, mais aussi sur de nombreux éléments inexpérimentés. En conférence de presse, le milieu Dario Vidosic s’attend du coup à une partie délicate. « Avec les joueurs qu’ils ont, on sait que cela va être un gros test. Ils ont déjà gagné la Coupe du monde et l’Euro. Ils ont une longue histoire et des joueurs de classe mondiale. »
A domicile, un revers passerait mal pour des Bleus à la recherche d’un surplus de confiance avant d’affronter la Finlande. Pourtant, une contre-performance ne serait pas la première du genre dans un match sans enjeu. Il y a un an, le 12 octobre 2012, le Japon était venu s’imposer au Stade de France (1-0) à la surprise générale.
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