Le New York Times affirme que nombre d’applications pour smartphones collecteraient des données personnelles pour la NSA, dont le jeu Angry Birds.
Fort de son succès sur smartphone et tablette avec plus de deux milliards de téléchargements, les services de renseignements et de l’espionnage américains de la NSA et britanniques du GCHQ ne pouvaient passer à côté de l’application Angry Birds.
Selon le quotidien américain, le New York Times, et le quotidien anglais, The Guardian, des milliers d’applications pour mobiles récolteraient quantité d’informations personnelles sur les utilisateurs, telles que les données de géolocalisation ou les contacts. D’autre part, des applications comme Facebook ou Twitter permettraient à ces services d’espionnage d’obtenir davantage d’informations personnelles comme l’origine, la localisation, l’âge, le statut marital, l’orientation sexuelle ou même encore son niveau d’études.
Rovio a nié avoir eu connaissance de l’existence d’un tel programme de récolte des informations personnelles de ses utilisateurs.
Quant à la NSA, elle s’est contentée de déclarer que « les communications des personnes qui ne sont pas des cibles étrangères valides n’intéressent pas la NSA ». L’agence « ne dresse pas le profil des Américains ordinaires. Nous collectons seulement les communications qui sont autorisées par la loi pour des raisons de surveillance et de contre-espionnage de cibles étrangères, quels que soient les moyens techniques utilisés par les cibles », a affirmé une porte-parole de la NSA, Vanne Vines.