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Enquête « French Bukkake » : pour la première fois en France, trois acteurs et un cadreur du porno ont été mis en examen pour des viols commis lors de tournages. Une cinquantaine de victimes, dont 30 ont porté plainte.
Trois acteurs et un cadreur de films pornographiques ont été mis en examen, vendredi 22 octobre, pour viols commis lors du tournage de vidéos. Trois d’entre eux ont été placés en détention provisoire, le quatrième est libre mais sous contrôle judiciaire.
« Ce qui a été commis sur ces plateaux de tournage ce sont des viols et donc chaque acteur ayant participé à ces scènes peut être inquiété pour des faits de viol aggravé, voire torture et actes de barbarie », a considéré Me Lorraine Questiaux, avocate de plusieurs victimes, contactée par l’AFP.
« C’est très bien, ça fait du ménage ! Tout le monde a un comportement d’autruche » sur ce qui se passe lors des tournages, a déclaré auprès de l’AFP Nikita Bellucci, actrice, réalisatrice et productrice indépendante de films pornographiques.
« On travaille avec l’intimité d’actrices, avec des êtres humains, on doit faire attention et pas seulement exécuter des ordres » a ajouté l’actrice, qui a elle-même été victime de violences sexuelles. « Il faut arrêter de se cacher en disant : ‘le réalisateur a dit que c’était consenti donc je le fais’ » a-t-elle ajouté.
Cette affaire fait partie de l’enquête » French Bukkake « .
Déjà en 2018, certains films avaient été signalés sur les réseaux sociaux. Cela a commencé par une vidéo d’une jeune actrice criant « J’en peux plus » avant de pleurer et de se mettre en position fœtale sur le sol.
En 2020, la section de recherches de la gendarmerie de Paris a commencé une activité de veille informatique. Cela a permis d’établir que les actrices visibles dans les vidéos ne sont pas toujours prêtes à être agressées par plusieurs partenaires en même temps ou pour certaines pratiques.
Au moins huit personnes sont poursuivies dans ce dossier.
Déjà en octobre 2020, quatre personnes étaient accusées dans ce dossier, avec des charges de « viols », « traite des êtres humains » et « proxénétisme aggravé ».
Nous parlons du célèbre producteur « Pascal OP », créateur du site « French Bukkake », le réalisateur « Mat HDX » et deux autres personnes. Ils sont accusés de recruter frauduleusement des jeunes femmes, souvent pauvres, pour leur imposer des tournages sexuels et violents, en extorquant leur consentement par des pressions psychologiques ou financières. Dans certains cas, les actrices ont même été droguées.
Le site « French Bukkake » offrait aussi aux abonnés payants la possibilité d’avoir des relations sexuelles avec des actrices pendant le tournage de films pornographiques.
Aussi les quatre hommes maintenant inculpés travaillaient pour ce site web, qui a maintenant été fermé par décision de justice.
La mise en examen des quatre hommes ce mois d’octobre, est donc la deuxième étape de la « purification du porno » de ce type de pratique.
Deux des accusés sont les acteurs connus dans le métier sous les pseudonymes de « Tonio Love » et « Eddy Blackone ».
Ils ont expliqué au juge d’instruction qu’ils avaient participé au film en croyant que les actrices avaient donné leur accord avant le début du tournage en signant le contrat. Ce témoignage n’était pas très crédible.
Selon BFMTV, la police a déjà identifié au moins 50 jeunes femmes victimes. 30 d’entre eux ont déposé une plainte
Ce n’est pas la seule enquête qui touche le monde de la pornographie.
Le parquet français a ouvert une enquête préliminaire pour « infractions » et « proxénétisme » en relation avec les conditions de tournage de certains films proposés par plusieurs plateformes en ligne, dont les célèbres Jacquie & Michel, symbole du porno amateur français.
En réponse à ces accusations, les grands groupes français du secteur ont annoncé en novembre 2020 qu’ils allaient adopter des chartes éthiques et idéologiques.
« Je pense que les affaires pour viol vont pulluler, parce qu’il y a parfois une énorme différence entre ce qui est dit oralement aux acteurs et ce qui se passe réellement » lors des tournages, a commenté Matthieu Cordelier, défenseur de droits d’actrices porno.
Parmi eux, Jacquie & Michel et le groupe Dorcel ont confié au Cordelier la réalisation d’une « charte déontologique de la production X », publiée en avril 2021. Le texte indique que « le consentement des acteurs et actrices quant aux pratiques sexuelles doit être clair, préalable, libre et éclairé ».
La plateforme Pornhub a aussi réagi à la situation. Après les accusations reçues par le New York Times (pour avoir publié des vidéos contenant des viols, des mineurs et du revenge porn), elle a décidé de supprimer des millions de vidéos publiées par des « utilisateurs non vérifiés ».
« Des petits producteurs n’ont toujours pas compris et continuent de ne pas se soucier de la charte déontologique, ou se moquent même de cette démarche », a regretté Me Cordelier.
Pour Nikita Bellucci, « ça avance dans la bonne direction, c’est à nous tous de faire en sorte que ce ne soit pas que des effets d’annonce ».
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« Ce qui a été commis sont des viols et donc chaque acteur ayant participé à ces scènes peut être inquiété pour des faits de viol aggravé, voire torture et actes de barbarie »
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