Celui-ci est condamné à 20 ans de réclusion criminelle par le tribunal de grande instance de l’Essonne pour 32 viols, tentatives de viols et agressions sexuelles aggravés dans la forêt de Sénart.
Moins d’un an après la fin de son premier procès, Aïssa Zerouati est à nouveau jugé. Celui-ci est condamné à 20 ans de réclusion criminelle par le tribunal de grande instance de l’Essonne pour 32 viols, tentatives de viols et agressions sexuelles aggravés dans la forêt de Sénart entre 1995 et 2000 dans la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 octobre.
Un procédé identique pour les victimes du violeur
Habitant la ville de Corbeil-Essonnes, l’ancien chauffeur de bus utilisait à chaque fois la même méthode : il s’attaquait à ses victimes après avoir stimulé une panne de mobylette. Dans les allées de la forêt de Sénart, il intimide généralement ces femmes, qui se promènent seules, en les frappant à coups de poing et en les agressant sexuellement. Il portait toujours un casque de moto complet et ne retirait pas sa visière teintée du casque afin d’éviter d’être repéré.
Une preuve d’ADN indéniable confond le violeur
La cour d’appel de Paris a donné raison au procureur Marc Mulet, qui avait demandé une peine de 20 ans de prison, en invoquant des « preuves irréfutables » sous forme d’ADN. Selon Marc Mulet, en fonction de la qualité des traces analysées, il est « 1,6 milliard de fois ou 130 milliards de fois plus probable » que l’ADN retrouvé sur 16 des 34 plaignantes provienne de l’accusée Aïssa Zerouati que de toute autre personne.
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