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« Le Grêlé » retrouvé : tueur et violeur recherché depuis 35 ans

Après 35 ans, l'un des plus anciens "cold cases" qui dormait dans les tiroirs de la "crim" est sur le point d'être résolu. L'homme qui a été retrouvé mort au Grand-du-Roi est « le Grêlé », un tueur et violeur en série des années 1980, a indiqué le parquet de Paris jeudi 30 septembre au soir.

« Le Grêlé » retrouvé : tueur et violeur recherché depuis 35 ans

Après 35 ans, l’un des plus anciens « cold cases » qui dormait dans les tiroirs de la « crim » est sur le point d’être résolu. L’homme qui a été retrouvé mort au Grand-du-Roi est « le Grêlé », un tueur et violeur en série des années 1980, a indiqué le parquet de Paris jeudi 30 septembre au soir.

L’affaire du tueur en série: « le Grêlé »

Après 35 ans, les enquêteurs sont sur la piste d’un homme surnommé « le Grêlé », en raison de son visage couvert de cicatrices, soupçonné de « Cinq crimes commis entre 1986 et 1994 ».

L’homme est soupçonné, entre autres, d’avoir violé et tué Cécile, 11 ans, en 1986, et d’avoir étranglé un couple dans le quartier du Marais en 1987. La procureure de la République de Paris, Laure Beccuau, a indiqué dans un communiqué qu’une information judiciaire avait été ouverte à son encontre pour « Viols sur mineurs de 15 ans, assassinats, tentative d’homicide volontaire, vols avec arme, usages de fausse qualité et enlèvement et séquestration sur mineur de 15 ans ».

Il s’agit de l’une des plus anciennes affaires inachevées du « 36 quai des Orfèvres« , la police judiciaire parisienne.

« Le Grêlé »: un ex-gendarme de 59 ans

Au cours de l’enquête, des preuves ont été recueillies qui « ont notamment permis d’orienter (ses) investigations […] vers un suspect non identifié qui aurait pu exercer la profession de gendarme au moment des faits et ont permis d’isoler un profil ADN susceptible d’appartenir à l’auteur des faits » déclare la procureure.

Ces derniers mois, le juge d’instruction a convoqué environ 750 gendarmes en poste en région parisienne au moment des faits.

L’un d’entre eux a été convoqué le 24 septembre pour une audience le 29 septembre. Mais sa femme déclare sa disparition le 27 septembre et le 29, il est retrouvé mort au Grau-du-Roi. Il s’agissait d’un homme de 59 ans, un ancien gendarme devenu officier de police en 1988, aujourd’hui à la retraite.

Son ADN correspond au profil génétique trouvé sur les scènes de crime, a conclu le procureur.

Le tueur de la petite Cécile

Le tueur, François V, s’est suicidé dans un appartement du Grau-du-Roi, une station balnéaire proche de Montpellier. Une lettre de suicide y a été trouvée, a déclaré une source proche de l’affaire. Selon le journal Midi Libre, il s’était installé dans un quartier résidentiel de la ville voisine de La Grande-Motte depuis des années.

Selon de nombreux médias, l’homme déclare dans la lettre qu’il se sent recherché par la police. Il invoque « des pulsions passées » mais affirme qu’il a « pris en main », au point de n’avoir « rien fait depuis 1997 ». Il reconnaît avoir commis les meurtres, mais sans avouer le nom des victimes ni les circonstances.

En 1986, il a tué la petite Cécile, retrouvée dans la cave de son appartement du XIXe arrondissement de Paris.

Quelques minutes après le départ de ses parents, la jeune fille a pris l’ascenseur pour se rendre à l’école. Son agresseur a ensuite probablement engouffré derrière elle, la forçant à descendre au sous-sol, puis l’a violée et tuée.

Le matin du meurtre, toutefois, de nombreuses personnes, dont des proches et le frère de la petite victime, avaient vu un inconnu dans le hall de l’immeuble. C’est pourquoi un portrait-robot a circulé dans les médias, représentant un homme d’environ 25 ans, mesurant 1.80 m, aux cheveux bruns et portant des cicatrices sur le visage dues à une acné passée. Malgré cela, l’homme n’a été retrouvé que ce mercredi.

Pendant l’interrogatoire de l’AFP, Didier Seban, avocat de la famille de la fillette, a exprimé sa reconnaissance pour l’engagement des enquêteurs et de la justice​, mais aussi sa peine de savoir que le criminel part avec ses secrets. Me Seban a aussi fait part de sa « conviction renforcée qu’il ne faut jamais abandonner ».

Il est aussi soupçonné d’un quatrième meurtre : celui de Karine Leroy, 19 ans, disparue en juin 1994 à Meaux (Seine-et-Marne), selon le journal Le Parisien. Une liste de six viols commis entre 1986 et 1994 lui est aussi imputée.dura

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