Une femme falsifie et vend des passeports sanitaires pour 500 € : la police française arrête l'une des nombreuses personnes qui profitent de la situation actuelle.
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Outre les messages d’escroquerie et les manifestations de rue contre les passeports sanitaires en France, il existe également des tentatives criminelles pour en tirer profit, comme celle d’une personne qui n’est pas vaccinée et qui a falsifié et vendu pour 500 euros : cette femme a été arrêtée.
Une femme arrêtée pour avoir falsifié et vendu des passeports sanitaires
Et la femme en question avait une double nature : elle était vaccinatrice le jour et faussaire de passeports sanitaires la nuit. Elle était tellement dévouée à la fabrication des certificats qui font descendre les foules dans les rues qu’elle s’est immédiatement déclarée une militante convaincue du No Vax dès que les menottes de la police judiciaire lui ont été serrées autour des poignets.
Contrefaçon et vente de passeports sanitaires : un vaccinateur arrêté en banlieue parisienne
Elle est diplômée en pharmacie et a travaillé dans un centre de vaccination à Hay-le-Roses, en banlieue parisienne. Son modus operandi était assez simple : elle a utilisé Snapchat pour vendre les certificats à 250 euros l’unité, alimentant ainsi le marché noir de la liberté de circulation qui semble être devenu un incontournable criminel depuis que les nouvelles règles opposées sont entrées en vigueur le 12 juillet.
Tout a commencé par des contrôles effectués le vendredi 16 juillet, lorsqu’un jeune homme muni de 46 faux passeports sanitaires et de 2 600 euros a été arrêté par la police. En fait, l’homme était le « pousseur« , tandis que le préparateur était son complice, la femme arrêtée qui a signé ces certificats.
Une femme contrefait et vend des passeports sanitaires, elle a été arrêtée : la chasse aux acheteurs est ouverte
Il va sans dire que la mission prioritaire des agents du 36 Quai des Orfèvres est de retrouver les clients, ceux qui voyagent actuellement avec de faux certificats ne correspondant pas à une réelle vaccination et qui sont en fait des porteurs potentiels du virus dans sa forme la plus prolifique, déclenchant de nouvelles mutations.
Les deux détenus sont en garde à vue et les collègues de la femme arrêtée se sont dits « furieux » dans les colonnes du Parisien : » Elle avait l’air d’une personne sérieuse « . Maintenant elle va tout perdre : son travail ici et son travail à la pharmacie.
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