L’année 2012 fut très mouvementée dans le milieu du « gambling » en France : vague de fermetures de sites, affaire Karabatic, interrogations sur la fiscalité des joueurs, développement d’offres agressives pour attirer de nombreux joueurs comme le code promotionnel PMU afin de compenser une lourde taxation… Retours sur quelques moments forts.
L’hécatombe de l’été
Tel aura sans doute été l’événement le plus marquant de l’été 2012 dans le monde des jeux d’argent. Si certains petits sites n’avaient plus les moyens de survivre ou n’étaient pas parvenus à faire leurs preuves face à l’ARJEL (Autorité de Régulation des Jeux En Ligne), d’autres plus importants retiendront l’attention.
Ainsi le numéro 2 du poker mondial, FullTilt Poker, a terriblement souffert de l’affaire de fraude bancaire et de blanchiment d’argent lors du Black Friday. Le site français, ayant perdu l’agrément de l’ARJEL, a du fermer ses portes. Racheté par le leader PokerStars, il devrait ouvrir une version en .eu dans le courant de l’année 2013.
D’autres, comme Chilipoker et Chilipari du groupe de Xavier Niel, n’auront sans doute pas cette seconde chance : la fiscalité et la difficulté à rassembler des masses de joueurs suffisantes auront eu raison d’eux. En outre, la baisse de 13% du poker en cash game sur l’année a de quoi causer des soucis aux sites de poker en ligne en dépit d’un nombre de joueurs en augmentation. C’est notamment l’un des défis que devra relever Europoker, qui a annoncé en toute fin d’année son retour en France en 2013.
Coup de tonnerre dans le monde des paris
Globalement, le secteur des paris sportifs reste en bonne santé en France. En revanche, l’affaire Karabatic, du nom du principal joueur de handball de Montpelier incriminé pour paris truqués, l’a très fortement secoué et laissera des traces durant encore quelques temps. L’affaire va encore à ce jour de rebondissements en rebondissements.
L’une des conséquences les plus importantes est une restriction de la liste de paris autorisés (qui était déjà moindre qu’à l’étranger) par l’ARJEL : les bookmakers risquent fort de peiner un peu plus à proposer une gamme de paris attractive.
Le turf se porte bien
Si l’avenir de la filière équine demeure incertain, le turf connaît toujours un franc succès. Le PMU a ainsi dépassé ses objectifs avec près de 10,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Il faut dire que l’acteur historique s’est lancé à la conquête de nouveaux clients avec les paris sportifs et le poker, mais aussi en misant dans ses campagnes publicitaires sur la gent féminine.
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