Facebook a manipulé les émotions de 700 000 membres dans le cadre d’une étude réalisée avec les universités Cornell et de Californie à San Francisco.
Cette étude portait sur « la contagion émotionnelle ». Les flux d’actualité des membres du réseau social ont été modifiés, faisant apparaître selon les différents tests réalisés davantage de messages positifs ou négatifs.
L’étude publiée le 17 juin dernier, démontre alors que les utilisateurs sont influencés par la teneur des messages apparaissant dans leur flux d’actualité et auront tendance à envoyer de publications positives ou négatives en fonction de celles déjà présentes dans leur flux. Et il ressort également de cette étude, que les émotions de ces messages vont se transmettre aux autres membres.
Les cobayes de Facebook
« Les états émotionnels sont communicatifs et peuvent se transmettre par un phénomène de contagion, conduisant les autres personnes à ressentir les mêmes émotions sans en être conscientes », expliquent les auteurs de cette recherche. D’après eux, « ces résultats montrent la réalité d’une contagion émotionnelle de masse via les réseaux sociaux ».
Face aux critiques des utilisateurs à la découverte de cette étude psychologique sur ses propres utilisateurs, Facebook a tenu à réagir et a indiqué que « cette recherche a été menée pendant seulement une semaine et aucune donnée utilisée n’était liée au compte d’une personne en particulier ».
« Nous faisons des recherches pour améliorer nos services (…), et une grande partie consiste à comprendre comment les gens répondent à différents contenus positifs ou négatifs », a-t-elle poursuivi. « Nous examinons soigneusement les recherches que nous faisons et avons un processus interne d’examen très strict. »
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