L’annonce a été faite officiellement par l’Elysée : aujourd’hui, mardi 8 mars, Emmanuel Macron et Olaf Scholz, le président français et le chancelier allemand post-Merkel, sont prêts à rencontrer le dirigeant chinois Xi Jinping. Surtout, ils sont prêts à rencontrer le dirigeant chinois, Xi Jinping, pour discuter de l’issue possible de la crise russo-ukrainienne, qui s’est soldée par un horrible coup de force de Vladimir Poutine à Kiev.
L’objectif semble clair bien que très éloigné en termes de possibilités concrètes : les deux dirigeants occidentaux tenteront d’évaluer l' »emprise diplomatique » de Pékin sur Moscou, notamment à la lumière des dernières déclarations du ministre chinois des affaires étrangères Wang Yi concernant les relations entre les deux immenses pays. Des relations d' »amitié » sur lesquelles le ministre avait commenté : « elles sont solides comme le roc ».
« En bref, la réunion d’aujourd’hui pourrait encourager une action diplomatique de la Chine ou même, comme l’a suggéré M. Borrell, le ministre des affaires étrangères de l’Union européenne, exercer une influence politique/économique sur le gouvernement de Moscou. Une influence qui repose sur un pacte : celle pour laquelle la stratégie indo-pacifique de Pékin et la question de longue date de Taïwan ont besoin d’une carte blanche, et seule la stabilité des relations avec Moscou peut garantir ces avancées.