Sujets couverts
Vladimir Poutine intensifie les frappes militaires avec le plus lourd bombardement de Kiev. Un nouveau cycle de négociations militaires entre l’Ukraine et la Russie aura lieu le jeudi 3 mars.
La capitale ukrainienne a été secouée par une série de puissantes explosions, obligeant son maire à lancer sept alertes. À Kharkov, deuxième ville du pays, les frappes aériennes ont touché plusieurs infrastructures, dont la cathédrale et trois écoles.
Les délégations russe et ukrainienne doivent tenir un deuxième cycle de discussions au Belarus.
La pression sur la Russie continue de croître et le procureur en chef de la Cour pénale internationale, Karim Khan, a annoncé qu’il allait « immédiatement » procéder à une enquête « active » sur les crimes de guerre contre le Kremlin. Il le fera à la suite de renvois de 39 pays, dont l’Espagne, la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Italie.
Le porte-parole du département d’État américain, Ned Price, a fait le commentaire suivant après les attentats de Kiev.
« Le peuple de Russie n’a pas choisi cette guerre. Poutine l’a fait. Ils ont le droit de connaître la mort, la souffrance et la destruction causées par leur gouvernement au peuple ukrainien. Le peuple russe a également le droit de connaître le coût humain de cette guerre insensée parmi ses propres soldats. Nous avons besoin que Poutine mette immédiatement fin à l’effusion de sang et retire ses troupes d’Ukraine. »
« Nous demandons à Poutine et à son gouvernement d’honorer les obligations et engagements internationaux de la Russie, de mettre immédiatement fin à cette effusion de sang, de retirer ses troupes du territoire ukrainien et de respecter les droits de l’homme et les libertés fondamentales de ses propres citoyens. »
C’est ainsi que le porte-parole du département d’État américain, Ned Price, l’a expliqué.
Il reste à voir comment les sanctions contre Poutine seront renforcées après le huitième jour de la guerre. Les négociations entre les deux pays se poursuivront le jeudi 3 mars.