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L’ONG Amnesty International dont les locaux sont localisés à Hong-Kong fait part de sa décision de fermer.
Ce lundi 25 octobre, les dirigeants de l’ONG ont annoncé qu’ils ferment les bureaux de la filiale basée à Hong-Kong en Chine. Ils estiment qu’ils ne leur est pas possible de travailler en toute liberté. En effet, une loi sur la sécurité nationale imposée l’an dernier par Pékin fait craindre à l’ONG des représailles.
Le Président d’Amnesty International, Anjhula Mya Singh Bais affirme que la décision de fermeture de la filiale à Hong-Kong n’a pas été prise de gaîté de cœur. La loi sur la sécurité nationale d’Hong Kong ne permet pas aux organismes de défense de droits de l’homme de travailler sans peur de subir des sanctions de la part du gouvernement.
Le président de l’ONG déclare que la ville d’Hong-Kong a toujours été le repère parfait pour les organisations internationales. Mais les groupes de la localité luttant pour les droits de l’homme ont été pris comme cible. Pour lui, les autorités veulent éliminer toute voix dissidente. Le président estime que l’ONG Amnesty International ne peut en aucun cas continuer dans ce climat d’instabilité. L’organisation à deux bases à Hong-Kong : une locale et celle générale régionale. La base locale ferme le 31 octobre tandis que celle régionale ferme d’ici à la fin de l’année.
En juin 2020, une loi portant sur la sécurité nationale a vu le jour. D’après Pékin, cette dernière a apporté de la stabilité à Hong-Kong. Le texte sanctionne toute infraction considérée par la Chine comme constitutive de sécession, subversion, collusion avec des forces étrangères ou terrorismes. En vertu de celle-ci, plus de 70 personnes, des activistes pro-démocratiques ont été arrêtés.