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L’agence officielle nord-coréenne, KCNA, a annoncé mercredi 20 octobre, le lancement avec succès d’un missile par un sous-marin. Une information qui a provoqué un emballement international inédit.
Le Conseil de sécurité s’est réuni en urgence à la demande du Royaume-Uni et des États-Unis. Il s’agirait, selon la même source, d’un nouveau type de missile balistique. L’arme serait dotée de « nombreuses technologies avancées de contrôle et de guidage ». Elle a été tirée depuis le sous-marin, « 8.24 Yongung ». Celui-ci aurait été utilisé par Pyongyong, il y a cinq ans, lors de son premier essai de missile balistique stratégique mer-sol (SLBM).
Si elle est confirmée, l’information pourrait être d’un apport indéniable à Pyongyang, embourbée dans une course à l’armement avec sa rivale du Sud. Pour l’armée sud-coréenne, l’engin lancé était un SLBM tiré en direction de la mer depuis Sinpo, dans l’est de la Corée du Nord.
Cette information, non vérifiée au passage, pourrait représenter une nouvelle étape dans le conflit dans la région. C’est notamment la consolidation de la Corée du Nord à se déployer au-delà de ses eaux territoriales. C’est également la confirmation de sa capacité à opérer des frappes en cas d’attaques contre des cibles militaires sur son sol.
Privilégiant le dialogue, les États-Unis ont évoqué cette nouvelle menace qui confirme le besoin urgent d’ouvrir des canaux de dialogue avec Pyongyang. Le même ton a été adopté par le voisin du Sud. Le Conseil de sécurité sud-coréen, réuni en urgence, a exhorté Pyongyang à reprendre le dialogue tout en exprimant son « profond regret » quant à cet essai militaire.