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Ce jeudi 29 juillet, l’humanité a consommé pour l’année 2021 l’ensemble des ressources planétaires, selon Global Footprint Network, une ONG américaine. En 2020, après le confinement dû au Covid-19, la situation s’est aggravée.
Mais qu’est-ce que nous entendons par « dépassement« ? Ce phénomène se produit quand la pression des besoins humaines dépasse les capacités de régénération des écosystèmes naturels.
Les ressources de la Terre sont épuisées ce jeudi 29 juillet.
Susan Aitken, responsable politique tient un discours à Glasgow, ville qui accueillera la COP26 sur le climat en novembre prochain. Dans un communiqué publié mardi 27 juillet, elle affirme que «À plus de cinq mois de la fin de l’année, ce 29 juillet, nous aurons épuisé le budget planétaire de ressources biologiques pour 2021. Si nous avions besoin d’un rappel de l’urgence climatique et écologique à laquelle nous sommes confrontés, le Jour du Dépassement de la Terre s’en charge».
L’institution de ce Jour du Dépassement a un but. Il sert à illustrer la consommation toujours plus rapide d’une population en expansion sur une planète limitée. En fait, il faudrait cette année 1,7 Terre pour subvenir aux besoins de la population mondiale de façon durable.
Il y aussi une Journée dédiée à la Terre pour la célébrer. Lisez-en plus.
Global Footprint Network démontre avec un graphique l’évolution de cette date du «jour du dépassement», depuis 1970.
Au début des années 70, cette date était atteinte à la fin de l’année, plutôt en décembre. Cela signifie que les ressources planétaires pouvaient couvrir la consommation de l’humanité durant presque toute l’année.
Après, dans les années 80 était en novembre et années 90 à octobre.
En 2017, il est arrivé à la fin du mois de juillet, qui est cinq mois avant la fin de l’année.
En 2020, cette date avait été repoussée de trois semaines sous l’effet des confinements liés à la pandémie de Covid-19.
Cette date se produit quand la pression des besoins humaines dépasse les capacités de régénération des écosystèmes naturels.
La date est calculée en croisant l’empreinte écologique des activités humaines (surfaces terrestre et maritime nécessaires pour produire les ressources consommées et pour absorber les déchets de la population) et la «bio capacité» de la Terre (capacité des écosystèmes à se régénérer et à absorber les déchets produits par l’Homme, notamment la séquestration du CO2).