Cuba a dénoncé lundi 26 juillet une attaque « terroriste » aux cocktails molotov contre son ambassade à Paris et a rendu les États-Unis responsables de l'incident.
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Dans la nuit du 26 au 27 juillet, l’ambassade de Cuba située dans le XVe arrondissement de Paris a été objet d’un attaque terroriste, provoquant des dégâts mineurs. Le parquet de Paris a ouvert une enquête.
Une attaque terroriste contre l’ambassade de Cuba à Paris
Cuba a dénoncé lundi 26 juillet une attaque « terroriste » aux cocktails molotov contre son ambassade à Paris et a rendu les États-Unis responsables de l’incident.
« Nous dénonçons une attaque terroriste aux cocktails molotov contre notre ambassade à Paris », s’est indigné le ministre cubain des affaires étrangères Bruno Rodríguez, dans un tweet.
Des dégâts ont-ils enregistrés à l’ambassade ?
Les pompiers ont indiqué avoir été alertés de l’attaque un peu après minuit et que « les deux engins, qui ont causé des dégâts mineurs, ont été éteints avant leur arrivée ». La mission diplomatique a subi quelques dégâts mineurs.
Interrogé par l’Agence France-Presse (AFP), le parquet de Paris a indiqué mardi matin avoir ouvert une enquête en flagrance du chef « dégradations par substances explosive ou engin incendiaire ».
L’attaque de l’ambassade : « Je tiens le gouvernement américain pour responsable »
Une vingtaine de pays, dont le Brésil, la Colombie et l’Équateur se sont joints lundi au secrétaire d’États américain Antony Blinken pour appeler le gouvernement cubain à « respecter les droits et libertés légalement garantis du peuple cubain » et à « libérer les détenus » interpellé le 11 juillet lors des manifestations.
Les « déclarations du secrétaire d’États américain ont le soutien d’une poignée de pays qui ont subi des pressions pour se conformer à ses diktats » a affirmé le ministre des affaires étrangères. « Je tiens le gouvernement américain pour responsable de ces campagnes incessantes contre notre pays qui encouragent ces comportement et des appels à la violence, en toute impunité, depuis son territoire », pouvait-on lire.
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