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Ce 25 juin entre en vigueur en Espagne la loi organique pour la réglementation de l’euthanasie. Il a été approuvé en mars 2021 avec le rejet de la part de Vox et PP.
La nouvelle loi sur l’euthanasie, entrée en vigueur en Espagne, établit que cette pratique peut être réalisée pour les patients qui en font la demande et qui se trouvent dans un contexte de « souffrance grave, chronique et invalidante ou de maladie grave et incurable, provoquant une souffrance intolérable« .
Toute personne majeure atteinte d’une maladie grave et incurable et qui éprouve des souffrances « constantes et intolérables » pourra demander une aide médicale à mourir.
Cette pratique peut être réalisée sur des patients qui en font la demande et qui se trouvent dans un contexte de » souffrance grave, chronique et invalidante ou de maladie grave et incurable, entraînant une souffrance intolérable « .
Le projet de loi sur l’euthanasie, qui est entré en vigueur, établi que tous les citoyens espagnols ou résidents en Espagne qui souffrent d’une « maladie grave et incurable » ou, le cas échéant, « chronique et invalidant« , qui entraîne des souffrances « intolérables« , auront le droit de demander une aide à mourir.
Ces citoyens doivent « disposer d’informations écrites sur leur processus médical » et « les différentes alternatives et possibilités d’action, y compris l’accès aux soins palliatifs« .
Après la première demande, le médecin responsable informera le patient de son diagnostic, des possibilités thérapeutiques et des résultats attendus, ainsi que des soins palliatifs possibles, en s’assurant qu’il comprend les informations fournies. Ensuite, le patient doit confirmer son intention.
Après la deuxième demande, il doit y avoir une nouvelle rencontre entre les deux. C’est ce médecin qui autorisera la démarche, en demandant au préalable l’avis d’un médecin formé dans le « domaine des pathologies dont souffre le patient » mais qui n’est pas de la « même équipe que le médecin« . De même, la commission régionale d’évaluation devra choisir deux experts (dont un juriste) pour évaluer le dossier.
Les deux experts doivent se mettre d’accord sur leur décision.
Les professionnels de la santé directement concernés par cette disposition « peuvent exercer leur droit à l’objection de conscience« , une objection qui « doit être exprimée à l’avance et par écrit« .