La nuit du samedi 22 au dimanche 23 mai a été très troublante pour tous les habitants résidant près de la ville de Goma en RDC après la montée en force du volcan Nyiragongo. Son éruption imprévisible cette nuit est semblable à celle des années 1977 et 2002 selon plusieurs experts volcanologues. Même si l’effectif des victimes est moins important que lors des éruptions précédentes, le bilan des conséquences s’avère déplorable.
Environ 500 maisons ont été rasées et l’Unicef, l’agence des Nations unies pour l’enfance, affirme que plus de 100 enfants ont disparu après avoir été séparés de leurs parents.
Certains enfants qui ont fui la coulée de lave et ont été séparés de leurs parents sont hébergés dans un centre géré par la Croix-Rouge à Goma. Les travailleurs de la Croix-Rouge et certains responsables gouvernementaux tentent de réunir les familles.
Des mères désespérées recherchent leurs enfants en allant de centre en centre, pour voir s’ils ont été retrouvés. « Nous avons réussi à trouver environ 530 enfants qui ont été séparés de leurs familles et, heureusement, nous avons pu faciliter la réunification de 360 enfants avec leurs parents« , a déclaré à la BBC Jean Metenier, responsable de l’Unicef à Goma.
La Croix-Rouge dit avoir reçu 735 demandes d’aide pour retrouver des enfants disparus, rapporte l’agence de presse AFP.
Pour l’instant, le bilan provisoire de cette nuit pétrifiante est de vingt victimes, dont deux morts consultés par les laves du Nyiragongo, 13 décès à cause de la panique qui s’empara de la ville. Les cinq victimes restantes ont été retrouvées asphyxiées dans la région de Kibati du fait des odeurs toxiques des laves.
Le Deltacron possède la génétique de la variante omicron et les génomes de la variante delta. Vingt-cinq cas ont déjà été détectés dans le monde.