Une nouvelle variante de COVID-19 a été identifiée en Inde. La variante menace la population et surtout les personnes les plus vulnérables. Ce sont les paroles de l’expert Danny Altmann de l’Imperial College de Londres.
La variante indienne pourrait devenir une nouvelle menace: le pays risque d’être sur la liste rouge du système de feux de circulation pour voyager à l’étranger. Cela signifie que seuls les citoyens britanniques pourront revenir de l’Inde. Ils doivent également payer un hôtel pour la quarantaine et l’isolement pendant 10 jours.
Malheureusement, les experts ont déjà identifié une douzaine de cas au Royaume-Uni. Toutefois, à l’heure actuelle, cette variante (B.1.617) est une « variante faisant l’objet d’une enquête » et non une « variante préoccupante », comme celles du Brésil ou de l’Afrique du Sud.
Le professeur Altman de l’Imperial College de Londres a dit que la campagne de vaccination et la courbe vont bien. Mais cette variante, comme toutes les autres, l’inquiète. Il a peur qu’elle devienne une variante de « préoccupation » et un réel risque. En fait, certaines personnes n’ont même pas reçu de dose et d’autres ne sont pas entièrement couverts pour certains problèmes comme l’obésité, la vieillesse ou la maladie.
Le Premier ministre Boris Johnson devait se rendre en Inde la dernière semaine d’avril. Mais le voyage a été interrompu, car le taux de personnes infectées par le COVID-19 continuent d’augmenter en raison de cette nouvelle variante.
Le Deltacron possède la génétique de la variante omicron et les génomes de la variante delta. Vingt-cinq cas ont déjà été détectés dans le monde.