L’Europe craint beaucoup la variante brésilienne, bien qu’elle soit peu répandue. Toutefois, les experts demandent aux citoyens de faire preuve de prudence et de prendre des mesures drastiques.
Comme nous le savons au Brésil, la pandémie et ses contaminations sont disproportionnées et incontrôlables. Les hôpitaux sont également dans une situation critique, car seuls 10% de la population ont reçu au moins une dose de vaccin. Le problème est qu’il y a environ 212 millions d’habitants.
La moitié des patients hospitalisés et des soins intensifs ont moins de 40 ans. La contagion est plus fréquente pour eux, car ils travaillent et se déplacent plus facilement.
Mais la cause majeure de cette situation très difficile est la variante brésilienne, également appelée « P1 »: environ 92 souches en sont issues.
L’Europe est très préoccupée, parce que cette variante se transmet plus facilement et est aussi plus agressive. En outre, elle a aussi une capacité de réinfection: elle frappe aussi ceux qui l’ont déjà eue dans le passé. Cette variante, ensuite, change continuellement en générant toujours de nouvelles et imprévisibles formes. En effet, Miguel Nicolelis, neuroscientifique, dit que les états ne devraient pas la sous-estimer, mais au contraire la considérer comme une menace grave.
Toutefois, la situation en France, à l’heure actuelle, n’est pas préoccupante: seuls 0,1 % des contaminations représentent la variante brésilienne. En tout état de cause, le pays reste attentif et vigilant pour éviter le pire.
Aucun expert ne discute de la possibilité de soumettre ceux qui reviennent du Brésil à des tests et à la quarantaine, mais d’autres prétendent au contraire bloquer les vols.
Le Deltacron possède la génétique de la variante omicron et les génomes de la variante delta. Vingt-cinq cas ont déjà été détectés dans le monde.