Hier (dimanche) a eu lieu l’enlèvement de sept ecclésiastiques catholiques. Il s’agit, pour être exact, de cinq prêtres et deux religieuses.
A Haïti, il y a eu l’enlèvement de sept religieux, comme l’a dit le porte-parole. L’événement a eu lieu près de Port-au-Prince, plus précisément à Croix-des-Bouquets.
Les ravisseurs ont demandé une rançon d’un million de dollars en échange des religieux. La police a immédiatement ouvert l’enquête et estime que les responsables de l’enlèvement sont un gang connu sous le nom de « 400 Mawozo ».
Mais comment les faits se sont-ils déroulés? L’enlèvement aurait eu lieu alors que les catholiques se rendaient à l’église de l’Immaculée de Galette Chambon à Ganthier. En effet, il y aurait eu hier l’installation d’un nouveau prêtre.
Outre les sept personnes, trois autres personnes auraient également été prises en otage, selon la Conférence des religieux haïtiens (Chr). Ils auraient des liens de parenté avec un autre ecclésiastique (qui cependant n’a pas été enlevé).
Ce n’est pas la première fois que de tels événements se produisent, au contraire, ils sont très communs et répandus. En effet, un fait similaire s’est produit le 5 avril dernier. Pour cette raison, l’évêque de Miragoâne se dit las de ces événements. Il affirme qu’il est nécessaire de faire quelque chose pour bloquer ces actes.
Entre-temps, depuis mars déjà, le pouvoir exécutif haïtien a proclamé l’état d’urgence pendant un mois. Cela dans l’espoir de démanteler le pouvoir des gangs et de rétablir le pouvoir de l’État.
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