Le 15 mars 2011, le soulèvement de la population syrienne contre le gouvernement de Bashar El Hassad marquait le début du conflit Syrien, sur un fond de tensions ethniques et religieuses.
Depuis dix ans, que dure la guerre en Syrie le bilan humain n’a cessé s’alourdir tant sur le plan des morts que des population déplacées. Malgré une amélioration de la situation grâce à une diminution des combats, le recul djihadiste, des questions subsistent sur le sort des populations.
Ce dimanche 14 mars, le rapport de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) dénombrait 388 652 morts de puis le début de la guerre en Syrie. Rami Abdel Rahmane le directeur de l’ONG basée au Royaume-Uni note qu’il s’agit de l’augmentation la plus faible depuis le début du conflit, signe que le cessez-le-feu améliore la situation surplace.
En effet, le régime de Damas contrôlerait aujourd’hui de nouveau 60 % de son territoire depuis la déroute des djihadistes qui s’étaient agrégés à la révolte populaire.
Seulement, il s’agit d’une maigre consolation lorsque l’on rentre plus en détail dans les chiffres. En effet, la moitié de la popultation aurait fui le pays et on compterait environs 117 388 civils dont 22 000 enfants parmis les morts depuis dix ans.
Une question n’a néanmoins pas encore trouver de réponses : celle des disparus.
En effet, l’OSDH fait état d’au moins 88 000 personnes probablement décédées dans les geôles du régime. Or à cette date, seulement 16 000 de ces décès ont été documentés.
A l’heure où le régime baasiste est toujours soutenu par la Russie et l’Iran, et se présente comme seul rampart contre le djihadisme, ces dix ans de guerre en Syrie laissent encore des zones d’ombres mais un bilan humain certain, qui laissera des traces pendant encore plusieurs décénnies.
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