Donald Trump condamne les violences et appelle à la «réconciliation».
Au lendemain d’une journée de chaos qui a ébranlé l’Amérique, Donald Trump, accusé par Joe Biden d’avoir miné la démocratie, a lancé un rare appel à la «réconciliation», condamnant «une attaque odieuse» sur le Capitole.
Un vidéo de Trump pour condamner les violences
Donald Trump a dénoncé, jeudi sur Twitter, «l’anarchie et la pagaille» perpétrées par ses sympathisants au Capitole la veille. Dans une vidéo qui marque un changement net de ton, le président républicain s’est dit «scandalisé par la violence» déployée par quelques centaines de ses sympathisants, qui ont envahi le siège du Congrès mercredi.
«Nous venons de vivre une élection intense et les émotions sont fortes», mais «il faut se calmer», a-t-il ajouté, alors que pendant deux mois il n’a cessé de souffler sur les braises de la division en brandissant des théories du complot.
«Je voudrais commencer par évoquer l’attaque haineuse contre le Capitole», a commencé Trump. «Comme tous les Américains, je suis outré par la violence, l’anarchie et le désordre. J’ai immédiatement déployé la Garde nationale et les forces de l’ordre fédérales pour assurer la sécurité de l’édifice et expulser les intrus. L’Amérique est et doit toujours rester une nation de loi et d’ordre. Les manifestants qui se sont infiltrés dans le Capitole ont sali le temple de la démocratie américaine, a ajouté le président, qui avait la veille appelé la foule à marcher sur l’édifice où siégeait le Congrès. À ceux qui se sont livrés à des actes de violence et destruction, vous ne représentez pas notre pays. À ceux qui ont violé la loi, vous devrez payer.»
Donald Trump quitte la Maison Blanche
Le démocrate Biden, dont la victoire a été certifiée par le Congrès malgré ce coup de force sur le Capitole, s’installera à la Maison Blanche dans 13 jours. Sans attendre, il a endossé le rôle du dirigeant chargé de panser les plaies d’une Amérique meurtrie qui a, selon lui, vécu «l’un des jours les plus sombres» de son histoire.
Mike Pence a certifié la victoire de Joe Biden (306 grands électeurs contre 232) au milieu de la nuit, devant les deux chambres du Congrès réunies pour une session extraordinaire.
Censée être une simple formalité, cette certification a tourné à «l’insurrection», «presque à la sédition» selon les termes du président élu, quand une foule de partisans du président sortant a envahi le Capitole, interrompant les débats.
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