Malgré l’espoir suscité par le déploiement d’un deuxième vaccin, entamé lundi 4 janvier, le premier ministre Boris Johnson a annoncé, lors d’une allocution télévisée dans la soirée, que l’Angleterre se reconfine totalement. Ce nouveau confinement, aussi strict que celui mis en place au printemps, prévoit la fermeture des écoles et doit durer si les conditions le permettent, jusqu’à la mi-février.
Le Premier ministre Boris Johnson a annoncé lundi dans une allocation, un confinement national et total au Royaume-Uni à compter de mercredi 6 décembre. La mesure devrait durer jusqu’à mi-février au moins. Elle vise à faire face à une forte hausse des cas de Covid-19.
Les sorties non essentielles seront interdites tandis que les commerces non essentiels et écoles seront fermés.
Depuis deux jours, le Royaume-Uni enregistre 50.000 contaminations supplémentaires par jour et compte 21.000 hospitalisations. Ces dernières 24 heures, 981 personnes sont décédées. La semaine dernière, le Tchad a interdit l’entrée sur son territoire de voyageurs en provenance du Royaume-Uni et de l’Afrique du Sud suite à l’apparition de la variante du Covid-19.
« Nous devons en conséquence aller vers un confinement national, qui soit suffisamment drastique pour contenir ce variant », a dit le Premier ministre britannique au cours d’une allocution télévisée.
« Cela signifie que ce gouvernement vous donne une nouvelle fois pour instruction de rester chez vous« , a-t-il ajouté. Pour l’instant, il envisage une levée progressive de ce confinement d’ici la mi-février.
Boris Johnson a précisé que les écoles seraient fermées à partir de mardi et que quitter son domicile ne serait autorisé que pour des cas précis, tels que se rendre sur son lieu de travail lorsque le télétravail est impossible, effectuer des achats essentiels ou pratiquer de l’exercice physique.
Si la campagne de vaccination se déroule comme prévu et que le confinement a un impact sur les contaminations et les décès, il devrait être possible de lever progressivement ces restrictions à partir de mi-février, a poursuivi Boris Johnson, tout en invitant à la prudence sur ce calendrier.