Frontières fermées, bourses en baisse, Londres et le sud-est reconfinés...
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Alors que la vaccination contre le Covid-19 vient de démarrer au Royaume-Uni, le pays est touché par l’apparition d’une nouvelle souche du virus.
Le Royaume-Uni est le pays d’Europe le plus durement touché avec l’Italie, avec plus de 66 500 morts. Après le vaccin Pfizer-BioNTech, l’agence britannique du médicament (MHRA) devrait approuver, le 28 ou le 29 décembre, un deuxième vaccin, celui développé par le laboratoire AstraZeneca avec l’université d’Oxford.
Pourtant, l’OMS a tenu à nuancer les propos des dirigeants britanniques
« Nous avons eu un R0 beaucoup plus élevé que 1,5 à différents moments de cette pandémie et nous l’avons maîtrisé. Cette situation n’est donc pas, en ce sens, hors de contrôle », a assuré le responsable des situations d’urgence sanitaire à l’OMS, Michael Ryan, en conférence de presse.
Liaisons aériennes suspendues
Cela n’a pas empêché de nombreux pays européens de suspendre leurs liaisons aériennes avec le Royaume-Uni par mesure de précaution. Irlande, Portugal, Pays-Bas, Belgique, Italie, Allemagne, Russie.
La France, pour sa part, a suspendu depuis dimanche minuit et pour 48 heures tous les déplacements de personnes en provenance du sol britannique.
Les bourses tremblent
Les Bourses mondiales ont également dévissé ce lundi en raison des craintes liées à une cette nouvelle mutation du Covid-19.
En attendant des jours meilleurs, le climat de méfiance a poussé les investisseurs à se réfugier vers des actifs considérés comme plus sûrs. C’est le cas des taux sur les dettes souveraines allemande, française et américaine qui ont reculé.Du côté des valeurs, « la crainte » de la nouvelle variante entraîne « une rotation » sur les secteurs économiques, note Neil Wilson. Avec un retour vers des valeurs refuges comme la technologie ou la santé.
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