Après que le collège électoral a entériné lundi 14 décembre sa victoire à la présidentielle, Joe Biden a, dans un réquisitoire sévère contre Donald Trump, dénoncé le refus obstiné du président sortant de reconnaître sa défaite et invité l’Amérique à « tourner la page ».
« C’est une position extrême que nous n’avons jamais vue auparavant », a dénoncé Joe Biden lors d’un discours depuis son fief de Wilmington (Delaware), à propos des nombreux recours en justice engagés sans succès par le républicain pour faire invalider les résultats dans certains États.
« Une position qui a refusé de respecter la volonté du peuple, de respecter l’État de droit, et refusé d’honorer notre constitution », a tancé le démocrate. Joe Biden s’était pour le moment gardé d’attaquer si frontalement Donald Trump sur le sujet.
Au cours des trente-sept jours d’une véritable guérilla judiciaire, Joe Biden s’en était tenu à la plus grande réserve, présentant ces accusations comme une contrariété passagère qui se dissiperait d’elle-même.
« Notre démocratie, bousculée, mise à l’épreuve, menacée, s’est révélée résiliente, authentique et forte », s’est félicité Biden.
Ce développement attendu a été suivi d’un autre qui l’était moins, quand Donald Trump a annoncé le départ de son ministre de la justice Bill Barr, que le président avait récemment critiqué pour n’avoir pas dénoncé les fraudes électorales dont il veut convaincre le monde.
Le Deltacron possède la génétique de la variante omicron et les génomes de la variante delta. Vingt-cinq cas ont déjà été détectés dans le monde.