L’Allemagne a décidé de maintenir ses restrictions jusqu’à début janvier pour lutter contre le coronavirus, tandis que d’autres pays d’Europe occidentale, France en tête, les allègent progressivement à l’approche de Noël.
«Nous devons encore faire des efforts. Le nombre d’infections quotidiennes se situe encore à un niveau beaucoup trop élevé», a déclaré mercredi soir la chancelière allemande Angela Merkel à l’issue de plus de sept heures de discussions avec les dirigeants des 16 États régionaux allemands.
Les restrictions décidées en novembre vont donc continuer à s’appliquer «jusqu’au début du mois de janvier, à moins que nous ayons une diminution inattendue du taux d’infection, mais cela est à ce stade improbable», a expliqué. Bars, restaurants, lieux culturels ou encore clubs de sports devraient ainsi rester fermés pendant encore plus d’un mois. L’accès aux magasins sera également restreint, avec un nombre limité de clients en fonction de leur superficie.
Le taux d’infection en Allemagne atteignait mercredi 139,6 pour 100 000 habitants et 195,3 pour 100 000 dans la capitale, Berlin, loin de l’objectif de 50/100 000. L’Allemagne compte 961 320 cas officiellement déclarés de COVID-19 et 14771 décès.
L’Angleterre, après quatre semaines de confinement, va aussi revenir début décembre à une réouverture des magasins non essentiels, le tout accompagné d’un programme de dépistage massif. Il est le pays le plus endeuillé d’Europe avec plus de 55 000 morts de la COVID-19.
L’Espagne et l’Autriche ont annoncé de leur côté qu’elles entameraient en janvier une campagne de vaccination, donnant la priorité aux personnes les plus à risques et au personnel de santé. Ce sera dès fin décembre-début janvier en France.
Au Japon, jusque là relativement épargné, Tokyo exhorte ses habitants à éviter les sorties non essentielles et demande aux commerces servant de l’alcool de fermer plus tôt alors que le nombre d’infections au coronavirus est en augmentation dans le pays.
Le Deltacron possède la génétique de la variante omicron et les génomes de la variante delta. Vingt-cinq cas ont déjà été détectés dans le monde.