Les Français, les Britanniques, les Belges, les Philippins et les Indiens ne sont plus, sauf exception, autorisés à se rendre en Chine.
A quelques heures d’intervalle, les 4 et 5 novembre, les sites Internet des ambassades de Chine à Londres, Bruxelles puis Paris ont publié un message similaire : « En raison de l’épidémie Covid-19, la Chine a décidé de suspendre temporairement l’entrée en Chine de ressortissants étrangers titulaires de visas ou de permis de séjour en République française encore valable au moment de cette annonce. «
Le retour depuis plusieurs mois à une vie quasiment normale en Chine interroge. Comment font-ils ? L’explication tient en partie dans ce message. Elle se referme. Fin octobre, Pékin avait déjà annoncé imposer dès la première semaine de novembre que les voyageurs se rendant en Chine fassent au préalable non plus seulement un test PCR mais également un test sérologique. Des tests à effectuer dans les quarante-huit heures précédant l’embarquement. Les résultats doivent être négatifs, ce qui signifie qu’une personne ayant eu le Covid-19 mais ayant développé des anticorps ne peut pas entrer en Chine. Enfin, en cas d’escale, les tests perdent leur validité.
Pour se protéger du Covid-19, la Chine est en fait devenue une île. Après avoir quasiment fermé ses frontières fin mars, elle les avait légèrement entrouvertes en août pour faciliter le retour des familles au moment de la rentrée scolaire. Mais, face à la deuxième vague de l’épidémie ailleurs dans le monde, elle est à nouveau en train de les refermer.
Le Deltacron possède la génétique de la variante omicron et les génomes de la variante delta. Vingt-cinq cas ont déjà été détectés dans le monde.