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«Nous appelons les patients zéro dans les quatre heures suivant la création de la carte par le médecin, souvent dans une demi-heure. Il peut prendre jusqu’à 24 heures pour les cas de contact »», explique Juliette Chatelut.
Actuellement, quatre «brigadiers» travaillent encore dans les bureaux de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) de l’Essonne. Depuis la mi-mai, ils ont pour tâche d’appeler toutes les personnes qui ont obtenu un résultat positif au test pour le Coronavirus et les personnes vérifiées qui ont été en contact avec eux.
Le problème est que des retards s’accumulent dans la chaîne d’assistance et l’«efficacité du contact Tracing» est souvent difficile à évaluer.
Le dernier appel est pour une patiente positive avec son mari. Au téléphone, elle dit: « On ne sait pas d’où ça vient, on a mis nos masques, je ne comprends pas. Et notre fils, pourquoi a-t-il été testé négatif ? C’est une erreur? C’est embêtant de ne pas savoir », lâche-t-elle un peu désemparée.
Après les premières questions, les employés essaient d’établir avec qui les personnes ont pu entrer en contact. «Nous n’avons vu personne», assure-t-il, expliquant qu’il avait ressenti une grande fatigue plusieurs jours avant l’apparition des symptômes.
Beaucoup de gens comme eux se demandent comment ils ont été contaminés. Beaucoup d’autres, grâce à l’appel de la CPAM, découvrent qu’ils sont au contraire entrés en contact avec des personnes positives. Mais la nouvelle est souvent communiquée trop de jours après le contact présumé
«Je n’étais pas au courant», c’est l’affirmation la plus fréquente. L’information reçue a en effet surpris une femme de 27 ans qui a passé la journée du dimanche 12 juillet à la plage avec une amie qui ne savait pas être positive.
Le «brigadiére» détaille la procédure à suivre pour les prochains jours :
Une tentative d'effraction peut laisser les propriétaires vulnérables et anxieux. Savoir comment réagir immédiatement après un tel événement est crucial pour sécuriser votre espace et aider à l'enquête.