Pour répondre au coronavirus, l'Australie a fermé ses frontières: les universités australiennes risquent une perte financière élevée.
Les conséquences du coronavirus chinois sont non seulement visibles sur le plan sanitaire, mais également dans le secteur de l’économie. Et ce sont les universités australiennes qui sont en passe de perdre des milliards de dollars représentant les frais de scolarité des étudiants chinois.
Les économistes ont déclenché la sonnette d’alarme en notifiant l’impossibilité pour les étudiants chinois de retourner dans leur pays. Les analystes de Standard & Poor’s évaluent les pertes financières des universités prestigieuses à hauteur de 1,85 milliard d’euros.
Le coronavirus et le risque pour les université australiennes
Afin de contenir la propagation du coronavirus, les autorités australiennes ont fermé leurs frontières. Les résidents permanents et les étrangers en provenance de la Chine continentale ne peuvent plus se rendre en Australie. Quelques 165 000 étudiants chinois restent cloitrés dans leurs familles après la fête du Nouvel An lunaire. Pourtant, les étudiants étrangers renflouent les caisses des universités australiennes.
La fermeture des frontières due au coronavirus intervient à quelques jours de la rentrée académique en Australie. Si les universités enregistrent d’énormes pertes financières, des étudiants craignent par contre de passer une année blanche. Certaines universités ont d’ailleurs reporté leur rentrée à l’instar de l’Université de Sydney. Cette dernière a également mis sur pied un système d’enseignement à distance.
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